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Ses émotions

Ce matin, on ouvre le troisième volet de notre série ! Après le chapitre sur sa manière de conduire sa vie et celui sur son autorité, nous avons à coeur d’aborder ses émotions.

 

Quelles émotions Jésus a traversées, et ressenties… et surtout : comment les a-t-il traversées ? Comment y a-t-il fait face, et comment son exemple peut m’aider à y faire face, moi, dans ma vie ?

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On est tellement vite submergés par nos émotions et séduits par les mensonges qu’elles distillent dans nos coeurs et nos pensées. Comment tu as fait, toi, Jésus, pour vivre ces émotions sans être soumis aux mensonges qu’elles nous font si vite croire ? 

17 mai
Angoisse et Peur

Ils arrivèrent en un lieu appelé Gethsémané. Jésus dit à ses disciples : Asseyez-vous ici pendant que je vais prier. Il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean. Il commença à être envahi par la crainte, et l’angoisse le saisit. Il leur dit : Je suis accablé de tristesse, à en mourir. Restez ici et veillez !

Il fit quelques pas, se laissa tomber à terre et pria Dieu que cette heure s’éloigne de lui, si c’était possible : Abba, Père, pour toi, tout est possible. Eloigne de moi cette coupe ; cependant, qu’il arrive non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux.

Il revint vers ses disciples et les trouva endormis. Il dit à Pierre : Simon, tu dors ? Tu n’as pas été capable de veiller une heure ! Veillez et priez pour ne pas céder à la tentation. L’esprit de l’homme est plein de bonne volonté, mais la nature humaine est bien faible. Il s’éloigna de nouveau pour prier, en répétant les mêmes paroles.

Évangile de Marc 14.32-39

 

C’est quand, la dernière fois que tu as été saisi(e) d’angoisse ? Tu te rappelles cette peur insurmontable, ou ce sentiment d’impuissance face à un défi ?

 

Un examen pour lequel tu ne t’es clairement pas suffisamment préparé. Un projet qui a pris du retard ou été mal géré. Ta situation relationnelle, la solitude, le rappel d’expériences douloureuses ou ta santé. Ou même parfois des petites choses du quotidien qui nous terrifient. L’angoisse, ce malaise psychique qui peut provoquer un insupportable inconfort physique…

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J’en suis sûr, tu connais ce sentiment !

 

Mais as-tu déjà remarqué cette phrase surprenante à propos de Jésus ? L’heure est grave, son ami Judas s’apprête à le trahir. Et dans quelques heures à peine, Jésus sera jugé injustement, roué de coups de fouet et crucifié. Et les évangiles nous disent : « L’angoisse le saisit ». 

Une crise d’angoisse. 

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L’angoisse le saisit.

 

Cette phrase détonne et contraste avec l’image de Jésus que nous avons en général. Et pourtant, on retrouve ce passage dans les évangiles de Matthieu, Marc et Luc. 

 

Cette phrase détonne et contraste avec l’image

de Jésus que nous avons en général.

 

C’est pourtant ce Jésus-là qui a marché sur l’eau. C’est ce Jésus-là qui, d’un mot, a calmé la tempête ! C’est ce Jésus qui, quelques temps plus tôt, a dit à ses disciples une phrase tellement encourageante : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne. Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif. » Jean 14.27

 

Mais face à sa mort, face au moment crucial (j’ai osé…) pour lequel il est venu sur Terre, le Fils de Dieu est envahi de peur et d’angoisse. Comme moi. Comme toi. Jésus connaît la peur. Une peur viscérale. Une peur de la mort, de la souffrance. Une peur de l’abandon. 

 

Parce qu’il sait qu’il va porter sur lui le péché de l’humanité. Il va porter sur lui le jugement de Dieu. Il va affronter la colère de son Père. Et il va connaître l’abandon total. Il sera séparé de la présence de Dieu.

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On voit d’ailleurs que ces peurs et cette angoisse ne sont pas soudaines. En effet, juste après son entrée triomphale à Jérusalem, où la foule l’accueille avec des rameaux, Jésus exprime déjà une première fois sa peur lorsqu’il parle avec ses disciples et quelques Grecs, venus pour adorer Dieu.

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Maintenant mon âme est troublée. Et que dirai-je ?... Père, délivre-moi de cette heure ?... Mais c'est pour cela que je suis venu jusqu'à cette heure. Père, glorifie ton nom ! Et une voix vint du ciel : « Je l'ai glorifié, et je le glorifierai encore. »

Jean 12.27-28

 

Jésus a connu les angoisses … et la manière dont il réagit face à l’angoisse est une leçon pour chacun de nous.

D’abord, il en parle à ses amis les plus proche. Il ne reste pas seul. Il leur demande de rester près de lui, avec lui, de rester éveillés.

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Il en parle à ses amis.

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Face à l’angoisse, ne reste pas seul. Confie-toi à des amis, par exemple en des frères et sœurs de l’église.

 

Mais on le voit, les amis de Jésus peinent à le soutenir. Personne pour partager sa souffrance. Que pourraient-ils bien faire ? Ils ne comprennent probablement même pas vraiment la situation ! Alors Jésus se tourne vers Dieu, en prière. Il ne craint pas d’exprimer ses émotions à Dieu.

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Il ne craint pas d’exprimer ses émotions à Dieu.

 

« Que cette heure s’éloigne de moi, si c’était possible ! Abba, Père, éloigne de moi cette coupe ! »

 

Dieu entend ces prières. Quand on lit les Psaumes, on voit que, dans un grand nombre d’entre eux, l’auteur exprime ses émotions : ses peurs, ses angoisses, parfois même sa colère ou ses questions à Dieu. Et c’est juste de le faire. C’est juste. 

 

Mais Jésus sait que le Père a un plan parfait. Dans son cas, ce plan implique que Jésus doive passer par toutes les souffrances qu’il s’apprête à endurer. Alors par obéissance, il se soumet à la volonté de Dieu.

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« Que TA volonté soit faite. »

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Il se soumet à la volonté de son Père.

 

C’est tellement difficile, lorsque je suis dans une épreuve, de dire cela à Dieu. De lui faire confiance. D’accepter que même si moi je ne vois pas la raison de mes épreuves, lui en connait tous les tenants et aboutissants. Tellement difficile, tellement défiant !

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Mais je suis encouragé de voir que Jésus lui-même a passé par-là. Ça m’encourage d’autant plus que j’ai cette promesse - que Jésus n’avait pas au moment de son angoisse - de n’être plus jamais séparé de l’amour de Dieu. Il a connu, lui, l’abandon, pour que je ne le connaisse pas. 

 

Qu’est-ce qui pourra nous arracher à l’amour de Christ ? La détresse ou l’angoisse, la persécution, la faim, la misère, le danger ou l’épée ? Dans tout cela nous sommes bien plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.

Romains 8.35 et 37

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DU SAVOIR À L'AVOIR

Seigneur mon Dieu.

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Quand l’angoisse me saisit, j’ai tellement l’impression que je suis tout seul, et que, même toi, tu ne comprends pas, que, même toi, tu ne peux rien faire.

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J’oublie, Jésus, dans ces moments-là, que tu es passé par là. De manière encore tellement plus intense que moi. Rappelle-le moi !  

Merci de me rappeler ta présence, à mes côtés, même dans ces moments-là.

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Ce monde est angoissant, Jésus. Ma vie l’est aussi, parfois. 

Merci d’être avec moi. Jamais tu ne m’abandonneras.

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Tu es le meilleur ami qui soit.

Un moi pour aimer mieux_logo.png

un MOI pour AIMER mieux

Comment réagis-tu lorsque tu es saisi(e) d’angoisses ?

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Je t’invite à reprendre ces trois éléments et à les noter quelque part, pour y revenir la prochaine fois que tu te trouves face à l’angoisse :

  1. Je m’entoure d’amis qui peuvent m’écouter et me soutenir

  2. J’exprime mes émotions à Dieu en toute liberté

  3. Je me soumets à la volonté du Père : j’encourage mon âme et mon cœur à faire confiance en Dieu

 

Tu peux aussi écouter ce chant qui, pour moi, reflète de manière magnifique les émotions que Jésus a traversées à Gethsémané :

Le témoignage du jour

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