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Psaume 119

J'ai fait loyalement ce que tu ordonnais, ne m'abandonne pas aux mains de mes oppresseurs. Garantis-moi que tout finira bien ; que les insolents ne m'oppriment plus ! Mon regard se fatigue à chercher ton secours et le salut que tu as promis.
Traite-moi, je t'en prie, selon ta bonté, et enseigne-moi ta volonté.
Je suis ton serviteur, ouvre-moi l'esprit pour que je connaisse bien tes ordres.
Seigneur, il est temps que tu agisses : on a violé ta loi. Voilà pourquoi j'aime tes commandements, plus que l'or le plus fin. Toutes tes exigences, je les trouve parfaitement justes, je déteste toutes les pratiques mensongères.
Psaume 119.121-128 (Bible en français courant)

Je peux demander :

Aide-moi à aimer tes commandements et à détester ce que tu ne veux pas !

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18 mai

Au coeur, une croix

Sur les vingt-huit chapitres de l’Évangile de Matthieu, sept sont consacrés à la dernière semaine de Jésus. Si mon compte est bon, ça fait un quart de son Évangile. Sept chapitres pour sept jours. Si Matthieu avait écrit un chapitre par jours pour les trois ans du ministère du Christ, son oeuvre ferait plus de mille chapitres ! 

Et on retrouve les mêmes proportions – plus élevées encore – dans les autres Évangiles ! 

 

Avec Marc, six chapitres sur seize sont consacrés à la dernière semaine.

Et que dire de Jean ? Jean consacre presque la moitié de son Évangile à la dernière semaine : neuf chapitres sur vingt-et-un. Et du chapitre treize au chapitre vingt, on vit, avec les disciples, les derniers heures de Jésus. Huit chapitres pour les vingt-quatre dernières heures de Jésus avant sa mort.

Si Jean avait été aussi prolixe sur les autres jours de la vie de Jésus, son Évangile compterait plus de huit mille chapitres (à titre de comparaison, la Bible entière en compte 1289 !).

 

Jean prend l’option de faire un zoom – presque un arrêt sur image – sur la toute fin du ministère de Jésus : il consacre intentionnellement huit chapitres de son oeuvre pour décrire les vingt-quatre dernières heures de la vie de notre Seigneur. 

 

Pourquoi ? Pourquoi passer tant de temps à décrire la fin – horrible et terriblement injuste – de la vie de Jésus ? Pourquoi Jean fait-il de la croix le centre de son oeuvre littéraire ?

 

Pourquoi les auteurs des Evangiles mettent-ils tant de poids sur l’arrestation de Jésus, son interrogatoire, et sa crucifixion ?

Parce que, la croix, c’est le coeur du ministère de Jésus et la raison de sa venue.

La croix, c’est le coeur du ministère de Jésus et la raison de sa venue.

 

Si on prend un peu de hauteur et qu’on regarde la Bible dans son ensemble, on se rend compte que la croix n’est pas seulement au centre des Évangiles, mais au centre de l’entier de la Révélation biblique.

L’Ancien Testament pointe sur Celui qui va venir. Il indique à ses lecteurs de regarder vers le futur, vers l’après : « il arrive, celui qui doit venir ! » Quand Il est là, les Evangiles se focalisent sur la croix. Et le reste du Nouveau Testament expliquent le sens de la croix (les écrits de Paul) et décrivent ses effets dans le monde (les Actes), dans les coeurs ou dans l’Eglise (les épîtres).

Jésus-Christ, que les deux testaments regardent, l’Ancien comme son attente,

le Nouveau comme son modèle, tous deux comme leur centre.

Blaise Pascal.

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La croix n’est pas seulement au centre des Evangiles. Elle est au centre de l’ensemble de la Bible. Raison pour laquelle elle doit rester au centre de nos coeurs. 

 

Si la Bible était une cathédrale, elle placerait la croix tout en haut de l’édifice. Au sommet. Au climax. Tout le reste ne servirait qu’à la porter, elle. Tout le reste n’aurait de sens que pour supporter son poids et son importance.

Bien entendu, de loin, l’ensemble est déjà impressionnant. Mais ce qui m’impressionne encore plus, c’est que ce plan d’architecture était déjà clairement dessiné dès le début, et même dans le détail. 

 

J’en veux pour preuve le verset de Genèse 3.15 où Moïse, sous l’inspiration de Dieu, plaçait déjà, dans les toutes premières pierres de cette construction, la marque de cette croix. Dans ce texte, Dieu certifie en effet au Serpent qu’un homme, issu de la descendance de la femme uniquement (!), lui écraserait la tête, alors qu’en échange celui-ci lui mordrait le talon.

La croix est déjà présente, là. L’ombre parfaite de la croix au sommet est déjà inscrite, sur les toutes premières lignes de la Parole écrite.

Le sang de la croix colore déjà l’encre des premiers mots de la foi.

Le sang de la croix colore déjà l’encre des premiers mots de la foi. 

 

L’Auteur divin connaissait le plan global. Il en connaissait le sens, l’importance et le prix. Et nous, des milliers d’années plus tard, nous ne pouvons qu’admirer l’excellence illimitée du Maître d’ouvrage, et l’adorer. 

Parce qu’il n’a pas seulement esquissé le plan ou dessiné la croix.

Il a donné son sang. 

Il a porté son poids.  

 

Oh, cette croix, ma rédemption, où ton sang coula pour moi

que mon coeur s’écrie « Alléluia ! »

Gloire et honneur à toi seul.

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DU SAVOIR À L'AVOIR

Tu connaissais d’avance le plan de cette alliance.

Tu savais que la croix en était le centre. Tu en connaissais le prix. Tu en connaissais le sens.

Merci d’avoir accepté. Merci d’avoir vécu.

Merci de m’avoir aimé. Merci d’avoir vaincu.

Tu es le centre de mon salut. Tu es le centre de ma foi. 

Parole, au centre de la Parole. Tout est centré sur toi. 

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La croix est au centre de toute la Bible. C'est elle qui donne sa pleine cohérence aux Écritures !

Prend quelques minutes pour visionner cette vidéo qui t'explique cela de manière schématique.

Le témoignage du jour

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