Psaume 119
Les ordres que tu as donnés sont merveilleux, c'est pourquoi je m'applique à les suivre. Découvrir ta parole apporte la lumière ; elle donne du discernement aux simples. Je bois avidement tes paroles, car j'ai la passion de tes commandements.
Tourne-toi vers moi, accorde-moi ton appui, comme tu l'as décidé pour ceux qui t'aiment.
Que ton message me rende plein d'assurance, ne laisse aucun mal me dominer.
Libère-moi des hommes qui m'oppriment, pour que je respecte tes exigences.
Fais-moi bon accueil ; je t'en prie, enseigne-moi ta volonté. Je pleure toutes les larmes de mon corps en voyant qu'on n'observe pas ta loi.
Psaume 119.129-136 (Bible en français courant)
Je comprends dans mon cœur : J’ai besoin de la merveilleuse Parole de Dieu dans mon cœur comme un lieu sombre a besoin de lumière.

19 mai
Au coeur, une croix... Pourquoi ?
Personne n’a « inventé » Dieu !
C’est Lui qui nous dit qui Il est. Il se révèle.
Il révèle son amour, il révèle sa justice, sa puissance et sa sainteté.
Et au coeur de cette révélation se dresse la croix. C’est un indice.
La croix est la preuve objective et révélatrice du coeur de Dieu, de son Être, de sa majesté, de son Absolue Justice et de son Absolue Bonté.
A la croix, Dieu se révèle.
A la croix, Dieu se révèle.
Au coeur de la Révélation : une croix.
Comme pour dire à quel point la justice de Dieu ne fermera pas les yeux. Le mal est insupportable. Il doit être condamné, fermement, totalement, entièrement et absolument. La réconciliation de l’homme avec Dieu ne se fera pas en réduisant la portée du mal. La justice de Dieu ne supportera pas l’injustice de l’homme. Jamais. Ces deux réalités – la pure sainteté divine et la sale méchanceté humaine – sont incompatibles. À un point qu’on arrive difficilement à imaginer, je crois … tellement nous, on badine avec le mal et sa présence ; tellement nous on s’habitue. Nous, oui. Dieu, non.
Notre délivrance, notre salut, notre rédemption et notre rachat ne se fera pas en fermant les yeux sur la réalité du mal et du péché. Au contraire. A la croix, nos yeux s’ouvrent sur la méchanceté dont l’humanité fait preuve, sans raison. Ils s’ouvrent aussi sur le poids de la condamnation que le péché mérite. Ce n’est pas une petite punition, un moment « au coin », ou une année de prison que le mal mérite, mais la mort. Et, sur la croix, c’est Dieu qui la porte.
Celui par qui et pour qui toute la création a été faite supporte le poids de nos crimes. Il accepte.
Celui par qui et pour qui toute la création a été faite supporte le poids de nos crimes. Il accepte.
Au coeur de la Révélation : une croix.

Comme pour dire à quel point l’amour de Dieu est central et infini. Personne n’oblige Jésus à faire quoi que ce soit le jour où il « donne sa vie pour ses brebis ». Sa vie, il a le pouvoir de la donner et de la reprendre. Son sacrifice est consenti pleinement. Il est fait par amour, sans aucune once d’obligation. Sa vie, il la donne. Et ce don est au coeur de la révélation de l’Être de Dieu.
A la croix, Dieu démontre son amour envers nous, un amour libre, un amour entier, un amour réel et infini. Un amour que rien ne peut défier.
Il prend sur lui ce qui nous aurait tué. Il l’emporte dans la tombe. Il ressuscite pour nous donner la vie éternelle. Une vie reçue quand on comprend qu’elle ne se gagne pas, mais qu’elle se reçoit, par la foi.
Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous,
afin que nous devenions en lui justice de Dieu.
2 Corinthiens 5.21
A la croix, l’infinie justice de Dieu a été satisfaite et démontrée ; et je suis acquitté à la mesure de cet infini. A la croix, l’absolu et infini amour de Dieu a été dévoilé et déversé ; et je suis accueilli, accepté et aimé à la mesure de cette infinie bonté.
A la croix se rencontrent et s’embrassent la justice infinie et l’amour infini de Dieu.
A la croix se rencontrent et s’embrassent la justice infinie et l’amour infini de Dieu. Dieu s’y révèle pleinement. Sans renier ni l’une ni l’autre de ses qualités. C’est là qu’il me sauve.
C’est en cela qu’il me sauve.
Entière justice. Entier amour.

DU SAVOIR À L'AVOIR
« A la croix je me prosterne, où ton sang coula pour moi, aucun amour n’est plus grand.
Tu as gagné sur la mort, ta gloire remplit les lieux très-hauts, rien ne peut nous séparer. »