22 mai
Tristesse
Jésus leur dit  : Je suis accablé de tristesse, à en mourir.
Restez ici et veillez !
Marc 14.34
Jésus pleura.
Jean 11.35
Luc 19.41-42
Marc 3.5
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La tristesse…
Pour bien en parler, il faudrait qu’elle me visite… encore une fois. Mais elle fait partie de ces choses que je n’ai pas envie de fréquenter, ni trop, ni trop souvent.
Je sais bien qu’elle est là, à l’affût d’une déception, d’une perte, d’une souffrance, d’une injustice… Elle est là et tu ne sais pas trop à quel moment elle va t’embarquer.
Elle peut te toucher directement, ou indirectement, par surprise, parfois à travers l’autre. Elle te stoppe et te paralyse le corps et l’âme. Elle te vole ta joie.
Elle te submerge et t’entraîne dans un gouffre sans fond, parfois aux portes de la mort.
Elle, la tristesse.
Elle est comme une vallée close d’où jaillissent les larmes. Une vallée sombre, sans lumière, où tu te caches et te recroquevilles, seul… Parce que dans la tristesse, on est toujours seul.
Dans la tristesse, on est toujours seul.
Mais c’est pourtant là qu’Il te voit, Dieu. Là au fond de cette triste vallée. Comme Il a vu Agar, la servante d’Abraham, dans le désert, en Genèse 16.8, Il te voit.
Il la connaît bien la tristesse. Tristesse partagée lors de la mort de Lazare. Tristesse de désespoir devant Jérusalem qui refuse son Sauveur. Tristesse devant la dureté de nos cœurs qui ne peuvent saisir la grâce offerte. Tristesse encore, à en mourir, à Gethsémané face à la volonté de Son Père. Tristesse quand l’accès de ton cœur lui est refusé…

Dieu fait homme verse des larmes sur toi, pour toi. Dieu fait homme souffre de la même façon que toi et moi, des mêmes larmes que toi et moi.
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Dieu fait homme, Jésus, partage ta peine et la comprend.
Dieu fait homme, Jésus, partage ta peine et la comprend.
Mais la tristesse ne l’a pas gardé captif. A chaque situation, il a changé les larmes en joie : Lazare a été ressuscité ; Ses larmes à Gethsémané nous ouvrent à la vie éternelle ; et, pour Jérusalem, un avenir glorieux lui est promis.
C’est pourquoi, Il ne te laissera pas captif de la tristesse. Il ne te délaissera pas et ne t’abandonnera pas. Là, dans le secret de ton cœur, il te rejoint. Là, dans cette sombre vallée, il vient pour partager ta peine, te consoler, te prendre dans Ses bras… t’aimer.
Là, dans cette sombre vallée, Dieu te redonne peu à peu ce qui t’a été volé : la joie.
Alors, laisse-le te trouver, te rejoindre au fond de ta tristesse. Il est le Dieu qui te voit et Il sait.
Il est « Emmanuel, Dieu avec nous », dans la tristesse aussi.
Laisse-le te consoler, t’aimer, te bénir, et changer ta tristesse … en sujet de joie.
Car lorsqu’ils traversent la « vallée des Larmes »,
ils en font une oasis,
et la pluie d’automne vient la recouvrir de bénédictions.
Psaumes 84.7

DU SAVOIR À L'AVOIR
Dans ma tristesse, Seigneur, moi je m’enterre, je m’efface, je ferme la porte, et je ne réponds pas si ça toque. Je fais la sourde oreille. J’oublie que c’est toi qui frappes à la porte.
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Aide-moi à t’ouvrir mon coeur, même quand je suis triste.
Aide-moi à prendre conscience que tu connais la tristesse que je traverse. Tu en connais les griffes.
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Sors-moi de mes tristesses sans fond, Jésus. Par ta présence et ton salut.
Et viens bénir de ta présence ces lieux arides que je traverses. Fais que je te rencontre.

un MOI pour AIMER mieux
Je te laisse avec quelques questions, ce matin :
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Est-ce que tu souffres plus moralement ou physiquement ?
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Qu’est-ce qui te fait souffrir en ce moment ?
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Comment Jésus peut te rejoindre dans cette situation ?