
Sa soumission
Nous voilà arrivé au dernier volet de ces méditations, et pas le moindre : Comment Jésus a vécu sa soumission.
Soumission face aux autorité humaines, face à la volonté de son père. Jésus a été soumis. Pas à l’injustice, non !
Ni à la mort ou au non-pardon. Mais dans sa vie, oui. Il a été soumis. Il a accepté de se soumettre.
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Je sens que ça va parler à nos coeurs, tout ça. Merci Prisca de nous y entraîner !
25 mai
Soumis aux autorités humaines
Luc 2.51
Matthieu 17.24-27
Il fallait que le fils de l’homme souffre beaucoup…
Luc 9.22
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Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir, s’il ne t’avait été donné d’en haut.
Jean 19.11
Sommes-nous de ceux que la notion de soumission hérisse? Avons-nous de mauvaises expériences avec certaines figures d’autorité ? Du coup, nous sommes tentés d’excuser notre manque de soumission, d’autant plus que, dans notre siècle, cette notion-là est décriée et souvent vue comme un aveu de faiblesse.
Mais si Jésus est notre modèle en général, à plus forte raison l’est-il dans le domaine de la soumission. Il a vécu une vie de soumission exemplaire, parfaite parce qu’il la comprenait de manière parfaite. Son attitude nous défie dans notre rapport à l’autorité.
Il a vécu une vie de soumission parfaite,
parce qu’il la comprenait de manière parfaite.
Notre coeur abîmé par le péché nous fait fuir la soumission : soit en nous rebellant, soit en nous résignant à contre-coeur, parce que nous n’y voyons que la perte de notre autonomie.
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Et si, au fond, la soumission était bonne, nécessaire à nos vies ?
Et si, au fond, la soumission était bonne, nécessaire à nos vies ?
Jésus n’a adopté aucune de ces deux attitudes et nous l’a démontré tout au long de sa vie. Lui, qui a autorité sur toutes choses, qui vit dans une relation de perfection au sein de la trinité, choisit de s’arracher volontairement à cela pour mener sur terre une vie d’obéissance, parfaitement soumis à des autorités humaines tellement imparfaites ! De plus, il ne le fait jamais à contre-coeur ! Il choisit de le faire délibérément, avec humilité, patience et amour.
Lorsqu’il a 12 ans, ses parents le réprimandent parce qu’il ne les a pas suivis pour rentrer. C’était un peu injuste. Mais Jésus choisit de se soumettre à l’autorité de ses parents.
Il repartit donc avec eux…
Il leur était obéissant.
Luc 2.51

Plus tard, alors qu’il arrive à Caperrnaüm, il doit se soumettre à ce simple devoir citoyen de payer l’impôt pour le temple. Lui, le Fils légitime de Dieu, devrait en être exempté ! Et pourtant, pour ne pas heurter son entourage ni exciter les préjugés à son sujet, il renonce à son droit divin et se soumet à l’autorité religieuse du moment : il paie l’impôt ! (Matthieu 17.24.27)
A la fin de son ministère, Jésus est arrêté et comparaît devant les autorités humaines. Impensable ! Alors qu’il est lui-même l’auteur de l’autorité que détiennent Pilate et les chefs religieux, il choisit de se soumettre à eux (Jean 19.11) ! Pas par lâcheté, non. Pas par complaisance ni par défiance non plus.
Sa soumission puise sa source dans tout autre chose.
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Sa soumission puise sa source dans tout autre chose.
En se soumettant ainsi en tous points, Jésus nous livre son coeur : son identité est vissée dans l’amour parfait de son Père ; il est motivé par son amour pour chacun de nous ; il a en vue notre salut en obéissant jusqu’à subir la mort ; il doit accomplir ce qui était annoncé de tout temps dans les Écritures ; il a volontairement accepté que l’autorité soit exercée de manière injuste sur sa vie pour notre salut.
En bref, il renonce à lui-même et se soumet aux autorités humaines parce qu’il était totalement soumis à son Père.
Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui
Qui m’a envoyé et d’accomplir son oeuvre.
Jean 4.34
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Que Dieu développe en nous un coeur libre de se soumettre, à l’image de Jésus : soumis aux autorités humaines parce que son cœur était soumis à l’autorité ultime dans sa vie, Dieu le Père. Et, parce qu’il le connaissait de manière intime, son coeur choisit d’obéir librement à l’une et l’autre autorité.
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Soumis aux autorités humaines parce que son cœur était soumis
à l’autorité ultime dans sa vie, Dieu le Père.

DU SAVOIR À L'AVOIR
Seigneur Jésus, je reconnais que la soumission n’est pas mon point fort et que je suis peut-être même un peu fier de mon côté rebelle.
Change mon coeur, aide-moi à adopter ton point de vue sur la question pour que je puisse te ressembler toujours plus et me soumettre à ce qui bon, juste et parfait, même quand c’est difficile et que ça vient heurter mon élan naturel.

un MOI pour AIMER mieux
Quelles mauvaises expériences en regard de l’autorité dois-tu soumettre à Dieu ?
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Dans quels domaines est-ce le plus difficile d’accepter de te soumettre ?
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Note les aspects qui soulèvent des interrogations dans cette question cruciale de la soumission.
Présente-les à Dieu, soumets-les lui sur les 3 prochains jours pour qu’il puisse t’aider à clarifier cela.