27 mai
Soumis dans sa souffrance
Ô Père, si tu le veux, écarte de moi cette coupe !
Toutefois, que ta volonté soit faite, et non la mienne.
Luc 22.42
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Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’il font.
Luc 23.34
Risque « zéro » … Souffrance « zéro » … Jusqu’où nous faut-il être soumis ?
S’il y a bien une chose que nous chercherions tous à éviter à tout prix, c’est bien cela : le risque d’avoir à subir la souffrance ! Personne n’aime souffrir. Si j’avais pu décider au préalable de certains événements de ma vie, il y a des cases « douloureuses » que je n’aurais jamais cochées. Au fond, il est absolument naturel de tout mettre en œuvre pour échapper à toute forme de souffrance ou de douleur.
Jésus, dans son omniscience, connaissait d’avance ce qu’il aurait à endurer sur terre : le rejet, le jugement, les coups sur son corps, la souffrance de la crucifixion, l’abandon de son Père. Il a d’ailleurs averti ses disciples à de nombreuses reprises de ce qu’il aurait à souffrir ; mais ceux-ci ont repoussé cette idée ! Qui serait assez fou pour souhaiter souffrir, volontairement ?
Et pourtant…
Ô Père, si tu le veux, écarte de moi cette coupe !
Toutefois, que ta volonté soit faite, et non la mienne.
Luc 22.42
Jésus, dans son agonie, adresse cette requête à son Père : « S’il existait un autre moyen de sauver les pécheurs, si je pouvais échapper à la croix … ». Comme nous comprenons sa supplication déchirante ! Mais aucune réponse ne vient du Ciel.
Jésus, dans sa soumission parfaite au Père, dans son grand amour, a détourné les yeux de son propre confort, a renoncé à la solution pourtant évidente : éviter la souffrance, la contourner.
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Il a renoncé à la solution pourtant évidente :
éviter la souffrance, la contourner.

Il a préféré placer la volonté de son Père au-dessus de la sienne. Volontairement ! « Toutefois, que ta volonté soit faite, et non la mienne. » Il accepte la douleur injuste, funeste de la mort sur la croix pour que j’aie la Vie en Lui, par pur amour pour moi. Parce qu’il n’y avait pas d’autre solution pour mon salut que de passer par ce chemin de douleur.
Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur, habitué à la souffrance…
Ésaïe 53.3
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Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’il font.
Luc 23.34
Et plus encore, Jésus plaide pour ceux qui lui font emprunter ce chemin de douleur. Comme s’il leur trouvait des circonstances atténuantes ! Parce qu’il aime son Père, parce qu’il aime cette humanité.
Parce qu’il aime son Père, parce qu’il aime cette humanité.
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Que mon cœur déborde d’adoration et de reconnaissance pour mon Sauveur : par son obéissance et sa soumission à la volonté de son Père, Jésus m’offre la vie avec Lui ; par ses blessures, je suis guéri de mon péché (1 Pierre 3.24).
Et qu’en est-il de nous, alors ? Nous soumettre, oui, mais … jusqu’où ?
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La mauvaise nouvelle, c’est que la souffrance, même en obéissant à Dieu, ne nous sera pas forcément épargnée. Le disciple n’est pas plus grand que son maître ! Nous soumettre à Dieu peut vouloir dire souffrir.
Mais la bonne nouvelle, c’est que le Christ, qui a traversé les douleurs que renferme cette terre, veut peu à peu forger en nous cette même disposition de cœur qui était la sienne lorsqu’il a eu à traverser la souffrance. Il prépare aussi pour nous le moyen d’en sortir.
Attachons-nous au fait qu’un jour, il fera cesser définitivement toute souffrance.
Risque « zéro », souffrance « zéro » avec le Christ ? Pas vraiment. Mais plutôt la certitude qu’Il se tient là, avec nous, alors que nous lui soumettons nos vies en toutes choses.

DU SAVOIR À L'AVOIR
Seigneur Jésus, mon Sauveur, mon ami, mon frère, mon Seigneur, merci parce que tu as préféré te soumettre à la volonté de ton père pour que mon salut soit complet.
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Aide-moi à ne pas craindre si un jour la souffrance s’abat sur moi et à t’honorer par mon attitude à vivre tout cela.
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Donne-moi un coeur soumis à ton amour.

un MOI pour AIMER mieux
Souffrir fait peur (la Bible utilise parfois le mot tentation).
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Relève quelques-uns des versets qui parlent de la souffrance et comment Dieu veut y faire face avec nous dans nos vies.
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Médite-les et prie-les pour que ces affirmations habitent ton coeur.
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En voici quelques-uns : 1 Corinthiens 10.13 ; 1 Pierre 1.7 ; 3.21 et suivants ; Jean 15.18 ; Matthieu 16.24.