11 mars
Christ, notre Pâques
Christ, notre Pâque, a été immolé.
Paul, en 1 Corinthiens 5.7
« Je suis le vrai pain descendu du ciel »… une référence à la manne.
« Je suis le chemin »… une référence à l’exode (qui signifie littéralement : chemin de sortie).
« Je suis le bon berger »… en référence à Moïse - et à Dieu bien sûr - qui conduisent le peuple dans le désert.
« Je suis la brèche par laquelle passent les brebis »… en référence à l’ouverture de la mer.
« Je suis la lumière du monde »… en référence au feu qui guidait les Israélites dans leur chemin de délivrance.
Extraordinaire Jésus. Combien nombreuses sont tes paroles qui font référence à cette première Pâque ! A tel point que l’apôtre Paul dira de toi : « Christ, notre Pâque » (1 Co 5.7). Tu concentres, en toi seul, toutes les promesses de la Pâque, tu les incarnes, tu les mènes à la perfection. Christ, notre Pâque.
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Tu concentres, en toi seul, toutes les promesses de la Pâque,
tu les incarnes.
La vraie Pâque, ce n’était pas qu’un agneau meure à la place de notre fils aîné et protège toute la famille … la vraie Pâque, c’est que toi, agneau de Dieu immolé, en même temps que frère aîné, tu meurs pour libérer toute ta famille.
Par ton sacrifice, par les signes de ton sacrifice apposés sur les linteaux de nos vies, par la foi, nous sommes libérés, en toi. Plus jamais frappés par la mort. Protégés par un autre que nous. Protégés par ta mort, nous entrons dans la vie.
Tu concentres en toi-même, Jésus, tout ce que le peuple d’Israël a vécu. Appliqué sur les coeurs de nos vies par la foi, ton sacrifice me certifie que la mort ne me touchera pas. Tu ouvres une porte dans l’impossible, tu crées une brèche à travers un obstacle bien plus immense à séparer que la mer des roseaux.
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C’est le barrage du péché entre Dieu et nous que tu ouvres. La mer du mal, l’océan des offenses, les vagues de méchanceté, les courants marins de pensées rebelles et profanes. C’est cette couche de glace-là que tu brises. Pas avec le bâton de Moïse, non … mais avec le bois de ta croix.
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C’est ce chemin-là que tu ouvres pour moi.
La brèche, c’est toi. Le chemin aussi. Et la porte. Et la vie.
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La brèche, c’est toi. Le chemin aussi.
Personne n’ira au Père par un autre chemin que par le tien, pour la simple et bonne raison que tu es la seule ouverture qui mène au ciel. Personne d’autre n’a ouvert une autre brèche qui mène à Dieu. Et le fait que tu reviennes de la mort prouve que ce chemin-là est bien ouvert, et que la mort ne t’a pas recouvert.
Christ, notre Pâque. Christ, notre libérateur. Christ, notre agneau pascal. Reçois nos coeurs.
Lectures en plus : Jean 6.51, 14.6, 10.14, 10.9, 8.12
DU SAVOIR À L'AVOIR
Le chemin qui mène au Père a été ouvert, Jésus. Une fois pour toutes. Quelle grâce. Il me permet d’accéder à l’amour infini de mon créateur malgré l’obstacle insurmontable de mes péchés.
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Ce n’est pas par la force de ma foi que j’y accède, Seigneur, mais par ton oeuvre. A la croix. Ton sacrifice. Ta victoire. Ton amour. Ta justice.
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Mes oeuvres à moi ne me justifient pas. Elle me condamnent.
C’est ton oeuvre à toi qui me justifie.
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En Toi, par Toi, je m’adresse à mon Dieu, j’ai accès à sa justice. Par la foi.
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A toi la gloire pour l’éternité, Jésus-Christ.
un MOI pour AIMER mieux
Nous te proposons aujourd’hui d’ « incarner » cette notion de chemin ouvert, de la matérialiser.
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Soit en en faisant un dessin, soit en faisant un geste symbolique (tailler une haie de ronces, ouvrir un chemin dans une zone très boisée, ouvrir une nouvelle voie sur la face nord de l’Eiger,…), en prenant une photo, en composant une musique, ou… que sais-je.
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Le but, c’est d’expliciter de manière concrète ce chemin tracé par Jésus qui traverse l’océan de nos péchés et donne accès au Père et à sa sainteté.
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Invente un chemin … et marches-y, pour t’approprier ce ressenti que quelque chose a été franchi.