15 mars
Prêtre et victime expiatoire
Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.
Jean le Baptiste, en Jean 1.29
Car ce que la Loi était incapable de faire, parce que l’état de l’homme la rendait incapable, Dieu l’a fait : il a envoyé son propre Fils avec une nature semblable à celle des hommes pécheurs et, pour régler le problème du péché, il a exécuté sur cet homme la sanction qu’encourt le péché.
Paul, en Romains 8.3
Le rôle du prêtre, et plus spécialement du grand-prêtre, se résume à régler la question du péché. C’est son rôle. C’est son job. Pour régler la question du péché, dans l’Ancien Testament, il faut deux choses : un sacrifice et un prêtre.
A Pâques, sur la croix, Jésus assume ces deux fonctions. En même temps sacrifice, victime, agneau de Dieu, en même temps prêtre, qui ôte le péché du monde. Une personne, et deux fonctions. Une personne, et deux natures.
En même temps Dieu, en même temps homme.
En même temps prêtre, en même temps sacrifice.
Nous ne nous rendons pas compte, Jésus, tout ce que tu assumes, en même temps, sur la croix, tout ce que tu incarnes, tout ce que tu supportes. L’amour infini d’un Dieu qui désire sauver ses enfants ; la justice infinie du même Dieu qui ne peut laisser le mal impuni.
C’est plus que ton poids que portent les clous. C’est le poids de la justice de Dieu que tu endosses pour nous, le poids de l’amour du Père qui nous réconcilie avec lui. C’est le poids de l’oeuvre la plus importante de la terre, le poids de la délivrance la plus majestueuse que ce monde ait porté.
C’est plus que ton poids que portent les clous.
Et personne ne le remarque. Personne ne le comprend.
Tu fais oeuvre de grand-prêtre, et les prêtres de l’époque t’insultent et se moquent de toi. Ils attendaient un Divin Berger qui vienne les sauver, ils ne s’attendaient pas à ce que tu viennes en brebis ; ils te couvrent de moqueries.
« C’est de nos maladies qu’il s’est chargé, ce sont nos souffrances qu’il a prises sur lui. C’est pour nos péchés qu’il a été percé, c’est pour nos fautes qu’il a été brisé. Le châtiment qui nous donne la paix est retombé sur lui… alors que nous pensions que Dieu l’avait puni, frappé et humilié. »
Esaïe 53. 4-5
En même temps prêtre, en même temps victime.
Tu ne faisais pas partie d’une famille de prêtres, tu n’es pas un descendant d’Aaron. Tu ne tiens pas ta prêtrise d’une lignée humaine, tu la tiens d’une lignée plus ancienne.
Mille ans avant ta naissance, une parole inspirée par l’Esprit l’avait prédit : « L’Eternel l’a juré, il ne reviendra pas sur son engagement : tu es prêtre pour toujours selon la lignée de Melchisédek » Psaumes 101
Tu tiens ta prêtrise d’une lignée céleste. Plus légitime que n’importe quel grand-prêtre, pour représenter Dieu sur terre. Plus légitime que n’importe quel grand-prêtre, tu résous le problème du péché.
Tu le résous parce qu’en tant que victime, tu le portes, et qu’en tant que grand-prêtre, tu l’expies.
Le péché, en tant que victime, tu le portes,
en tant que grand-prêtre, tu l’expies.
Lecture en plus : Esaïe 53
DU SAVOIR À L'AVOIR
« Maintenant donc, il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ. »
Seigneur, seul Sauveur, je t’adore.
Tu as réglé le problème du péché. Une fois pour toutes. C’est fait.
Reçois mon adoration à toujours et à jamais.
un MOI pour AIMER mieux
Proclame cette phrase de Romains 8.1 : « Maintenant donc, il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. »
Proclame-la dix fois, au moins.
Et traduis-la en geste, corporalise-la, en même temps que tu la proclames.
Tu verras, ça fait du bien.
Le témoignage du jour
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