31 mai
L'Esprit en action : Il sanctifie
Saint, saint, saint est le Seigneur des Armées ! Toute la terre est remplie de sa gloire !
Les anges dans Esaïe 6.3
Et si nous nous interrogions sur la raison pour laquelle nous ajoutons le terme « Saint » après celui d’ « Esprit » ?
Qu’est-ce que cela nous indique sur sa personne et son action dans nos vies ?
Le terme « saint » provient de l’hébreu « kadosh », signifiant : « pur sur les plans physique, moral et spirituel ». Ce mot peut être traduit par « séparé », mis à part, consacré. Il s’oppose la notion d’être souillé. Ainsi, la sainteté consiste à être séparé de tous péchés, c’est-à-dire « sans tache, ni ride, ni rien de semblable » (Éphésiens 5.26-27).
D’après la révélation biblique, la sainteté est :
-
Une qualité fondamentale de Dieu et de son Esprit ;
-
Une vertu indispensable de tout véritable croyant ;
-
Un attribut de certains lieux, objets, jours, dates, actions, etc.
La sainteté de Dieu est une caractéristique essentielle et fondamentale de son être. Sa pureté est absolue, immaculée, et manifeste sa gloire rayonnante et éternelle. « Saint, saint, saint est le Seigneur des Armées ! Toute la terre est remplie de sa gloire ! » proclament les anges dans la vision d’Ésaïe 6. L’Éternel est profondément saint, et sa nature même est empreinte de sainteté.
​
Rien ne peut lui être comparé. « Qui ne craindrait et ne glorifierait ton nom, Seigneur ? Toi seul es saint. » (Apocalypse 15.4).
​
La sainteté de Dieu est une caractéristique
essentielle et fondamentale de son être.
Comment un tel Dieu saint peut-il habiter en Esprit dans des hommes remplis de péchés ?
Il ne le peut justement pas...
​
Il ne peut habiter et remplir que ceux qui ont reconnu le sacrifice de Jésus à la croix et qui ont ainsi été purifiés de leurs péchés. En effet, ils sont justifiés, transformés, les choses anciennes sont passées.
​
Une fois le Saint-Esprit accueilli, savoir que nous possédons en nous un esprit de sainteté va nous inciter à rejeter le péché. C’est sûr et certain. L’oeuvre de l’Esprit va nous inciter à vivre ce redoutable commandement de l’Ancien Testament : « Vous serez saints pour moi, car moi, le Seigneur, je suis saint ; je vous ai séparés des peuples pour que vous m’apparteniez » (Lévitique 20.26). Me faire désirer cette sainteté, me rendre saint, me sanctifier, ce sera son oeuvre au long de toute ma vie.
​
Me faire désirer cette sainteté, me rendre saint, me sanctifier,
ce sera son oeuvre tout au long de ma vie.

La Bible qualifie aussi certains lieux de « saint » lorsque la présence de Dieu y est révélée.
​
À l’époque de l’Ancien Testament, c’était le cas du temple de Jérusalem, dont une partie était même appelée « le lieu Très Saint ». C’était l’endroit où le Grand-prêtre pouvait rencontrer Dieu une fois par an. D’ailleurs, bien que purifié de ses péchés par un sacrifice spécifique, la nature de Dieu étant tellement différente de la sienne, le grand prêtre risquait de mourir en s’y rendant. De ce fait, une corde était attachée à sa cheville afin de le tirer depuis l’extérieur en cas de décès, soulignant ainsi l’importance et la puissance de la sainteté de Dieu.
Le cadeau de la la proximité de Dieu, amenée par le Nouveau Testament, a parfois atténué – à tord – cette notion de sainteté dans nos consciences. Notre contact avec Dieu ne nécessite plus de rites de purification, c’est vrai… mais il a nécessité un sacrifice tellement plus précieux.
​
Grâce à Jésus, nous pouvons parler à Dieu en tout temps par l’Esprit qui nous habite. Quel cadeau !
Mais cet Esprit va nous guider dans la sainteté, toujours. C’est toujours cette direction qu’il va nous indiquer. Comme il guidait le peuple d’Israël par le feu et la fumée, l’Esprit Saint va nous guider dans la sainteté. La sainteté d’un coeur transformé qui aime de plus en plus ce que Dieu aime, et qui déteste de plus en plus ce que Dieu déteste.
​
Comme il guidait le peuple d’Israël par le feu et la fumée,
l’Esprit Saint va nous guider dans la sainteté.
En église, la sainteté de Dieu nous est aussi rappelée à travers la Sainte-Cène. Nous appelons la Cène « Sainte » car c’est un moment où le Dieu trois fois saint se révèle à nous. C’est à cause de cette sainteté que Paul nous demande de nous examiner avant de la prendre : « Que chacun s'examine soi-même avant de prendre la Cène ; car si quelqu'un la prend sans reconnaître la relation qu'il y a avec le Seigneur, il s'expose à un jugement de Dieu. » (1 Corinthiens 11.27-29).
Prendre le pain et le vin nous rappelle notre nature pécheresse et le sacrifice de Jésus à la croix, qui nous purifie et nous permet d’accueillir son Esprit.
​
Saint.

DU SAVOIR À L'AVOIR
Seigneur Dieu, Tout-Puissant, toi qui es trois fois saint,
​
Je te loue et te glorifie pour ta pureté absolue et ta gloire éternelle.
Je reconnais le sacrifice de ton Fils Jésus-Christ, par lequel je suis lavé de mes péchés et sanctifié.
​
Accorde-moi la grâce d'accueillir le Saint-Esprit et guide-moi pour rejeter toute forme de péché et vivre selon ta volonté.
​
Seigneur, aide-moi à être conscient de ta présence et à honorer la sainteté dans mes paroles, mes pensées et mes actions.
​
Que ta sainteté me pousse à l'adoration et à la louange, et que je puisse vivre chaque jour en sachant que je suis consacré à toi.
​
Amen.

un MOI pour AIMER mieux
Comme dit ci-dessus, la Sainte-Cène nous rappelle le sacrifice de Jésus et sa sainteté. On te propose donc de la vivre maintenant.
​
Pour ce faire, prépare un bout de pain et du vin (ou jus de raisin). Commence par une prière de repentance, de purification.
​
Lis ensuite 1 Corinthiens 11.23-26, et prends le pain en mémoire du corps de Christ, puis le vin en mémoire de son sang versé.
Enfin, remercie Dieu pour sa grâce et sa sainteté.
N’hésite pas à partager ce moment avec ta famille ou tes amis croyants si tu en as l’occasion.