2 juin
Le fruit de l'Esprit dans nos vies
Le fruit de l’Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur, maîtrise de soi.
Galates 5.22
De la fenêtre de ma voiture je regarde défiler les vignes, alignées au cordeau, comme des petits soldats. Elles sont encore tristes, tordues et sans promesses en ce début de printemps.
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Un peu comme moi, avant que Dieu ne vienne habiter mon cœur, et que je ne sois greffée sur le cep divin.
Moi aussi j’étais triste, tordue et sèche sans aucune promesse en vue. Et puis, Jésus, le cep, est venu et le Saint Esprit a nourri mon cœur, un peu comme une sève.
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Et là est arrivé le plus grand des MIRACLES, celui qui se passe dans les cœurs et qui les transforme !
Dieu vient vivre en moi et je deviens comme une vigne qui porte du fruit, son fruit, LE fruit de l’Esprit. Exactement comme une grappe de raisin, un seul fruit à plusieurs grains : l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance.
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Tant de bonnes choses que par moi-même, je suis incapable de produire mais que le Saint-Esprit, par sa constante présence en moi, développe et fait grandir patiemment, dans un seul but, que le caractère de Jésus-Christ soit manifesté en moi et que Lui soit glorifié.
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Dans ma vie avec Dieu : Amour, Joie et Paix
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Dans mes relations avec les autres : Patience, Bonté et Bénignité
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Dans ma propre discipline de vie : Fidélité, Douceur et Tempérance
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De tous ces grains, j’en ai choisi un : la douceur. Parce que c’est la qualité qui a le plus grandi en moi et elle ne triche pas : elle reflète l’état de ton cœur. C’est celle sur qui je n’aurai pas misé au départ. Mais elle est le fruit d’un changement en profondeur, changement qui n’aurait pu avoir lieu sans rester attachée au cep.
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Elle est en opposition à la colère qui m’habitait. En contradiction avec l’amertume qui m’empoisonnait. Elle a eu besoin de l’Amour pour se développer.
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« La vraie douceur combine la fermeté de l'esprit et la tendresse du coeur ; elle évite la complaisance aussi bien que la violence et l'amertume du coeur dur. »
(Martin Luther King)

La douceur, c’est le caractère de Jésus, de Jésus en moi. Elle est la marque de fabrique par laquelle je dois être connue par les autres. Pas comme quelqu’un de mauvais caractère, colérique, peu aimable (j’y penserai la prochaine fois qu’on me klaxonnera à un feu devenu vert trop vite !).
Mais bien comme quelqu’un répandant quelque chose de bon autour d’elle. Quelqu’un qui donne envie d’être fréquenté. Mes relations avec les autres doivent être parfumées de ce bon fruit, pas pour moi, mais pour la Gloire de Dieu.
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« Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur ;
et vous trouverez du repos pour vos âmes. »
Matthieu 11.29
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« Que votre douceur soit connue de tous les hommes.
Le Seigneur est proche. »
Philippiens 4.5
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Longtemps j’ai pensé que la douceur était une faiblesse, que ça rendait vulnérable et manipulable. Alors, j’entretenais une sorte de résistance obstinée, un caractère fort. Mais si tu as été confronté à quelqu'un de doux un jour ou l’autre, tu te seras vite aperçu qu'une telle personne jouit d'une grande force, d’une force qui n'est pas apparente, mais une force cachée, comme un trésor. La force de celui ou celle qui sait qui est son Dieu.
… mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu. »
1 Pierre 3.4
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Et puis, quand elle est associée à l’humilité, elle devient sagesse de Dieu, capable de Lui obéir et de connaître Ses voies.
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Lequel d'entre vous est sage et intelligent ?
Qu'il montre ses oeuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse.
Jacques 3.13-17

DU SAVOIR À L'AVOIR
Seigneur, je désire ardemment avoir ton caractère, mais je réalise que ta douceur, ainsi que ton autorité, ne sont pas faciles à obtenir.
Je te prie de me donner la force et la patience, l'endurance et la persévérance pour continuer, et te laisser faire ton travail en moi en ton temps et à ta manière.
Au nom de Jésus, amen.

un MOI pour AIMER mieux
Est-ce qu’il y a quelque chose dans la douceur qui t’encourage ou qui t’interpelle ?
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Y a-t-il quelque chose qui représente un défi pour toi dans la douceur ?
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Quelle partie du fruit de l’Esprit voudrais-tu voir grandir chez toi ?