7 juin
Si seulement...
L'Éternel dit à Moïse : « Rassemble auprès de moi 70 hommes pris parmi les anciens d'Israël, des hommes que tu connais comme anciens et responsables du peuple. Amène-les à la tente de la rencontre et qu'ils s'y présentent avec toi. Je descendrai te parler là. Je prendrai de l'Esprit qui est sur toi et je le mettrai sur eux, afin qu'ils portent la charge du peuple avec toi et que tu ne la portes pas tout seul. […]
Moïse sortit rapporter au peuple les paroles de l'Éternel.
Il rassembla 70 hommes pris parmi les anciens du peuple et les plaça autour de la tente.
L'Éternel descendit dans la nuée et parla à Moïse.
Il prit de l'Esprit qui était sur lui et le mit sur les 70 anciens.
Dès que l'Esprit reposa sur eux, ceux-ci prophétisèrent, mais ce ne fut que momentané.
Il y eut deux hommes, l'un appelé Eldad, et l'autre Médad, qui étaient restés dans le camp et sur lesquels l'Esprit reposa. En effet, ils figuraient sur la liste, mais ils ne s’étaient pas rendus à la tente, et ils prophétisèrent dans le camp.
Un jeune garçon courut annoncer à Moïse : « Eldad et Médad prophétisent dans le camp. »
Josué, fils de Nun, qui était au service de Moïse depuis sa jeunesse, prit la parole : « Moïse, mon seigneur, empêche-les-en ! » Moïse lui répondit : « Es-tu jaloux pour moi ? Si seulement tout le peuple de l'Éternel était composé de prophètes ! Si seulement l'Éternel mettait son Esprit sur eux ! »
Nombres 11.16-17 et 24-29
« Si seulement tout le peuple de l’Éternel était composé de prophètes ! Si seulement l’Éternel mettait son Esprit sur eux ! »
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Si seulement …
Mets-toi dans la peau de Moïse. Tu es là, dans le désert. Fatigué, à bout. Oh, tu as bien vu Dieu te parler, agir en ta faveur, opérer des miracles. Le buisson ardent. Les plaies d’Égypte. La mer qui s’ouvre. La colonne de feu, la nuée qui guide. L’eau qui jaillit du rocher. La victoire contre Amalek. La gloire de Dieu sur le mont Sinaï. Les tables de la Loi. Et la manne, chaque matin…
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Et pourtant, aujourd’hui, tu n’en peux plus.
Trop de pression, trop de voix qui râlent, trop de solitude. Et voilà que Dieu répond d’une manière étonnante : il prend un peu de l’Esprit qui repose sur Moïse, et le donne à septante anciens. Et l’Esprit les saisit. Ils prophétisent.
Un souffle circule. Invisible, mais réel. Et même ceux qui ne sont pas là – Eldad et Médad – sont touchés. Comme si l’Esprit ne se laissait pas enfermer dans une tente ou dans un cadre bien défini. Et Moïse, loin de se vexer, s’émerveille : « Si seulement tout le peuple pouvait recevoir cet Esprit…» Ce n’est pas juste un souhait. C’est un soupir. Un rêve.
Un signe.
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Ce n’est pas juste un souhait. C’est un soupir.
Un rêve. Un signe.
Un signe : ce jour-là, Dieu montre quelque chose. Il ouvre une petite fenêtre sur ce qu’il prépare depuis toujours : un peuple tout entier rempli de son Esprit. Pas seulement les chefs. Pas seulement les « spirituels ». Tout le monde.
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Bien plus tard, Joël prendra ce vieux soupir de Moïse et en fera une promesse.
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Plus de conditionnel. Plus de « si seulement… ». Sous l’inspiration de l’Esprit, il écrit : « Je répandrai mon esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. » Joël 3.1
« Je répandrai mon Esprit sur toute chair. » Pas un souhait, une certitude.
L’Esprit ne restera pas réservé à quelques-uns. Il touchera les fils et les filles, les anciens et les jeunes, les serviteurs et les servantes. Ceux qu’on attend, et ceux qu’on oublie. Tous.
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Tous.
Tu vis entre ces deux temps. Tu portes cette tension en toi. Tu vois le signe, tu entends la promesse. Et parfois, tu doutes.
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Est-ce que c’est pour moi, vraiment ?
Est-ce que Dieu donne encore son Esprit comme ça ?
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La réponse, c’est Pentecôte. Ce jour où le rêve de Moïse et la promesse de Joël se rencontrent. Ce jour où l’Esprit est tombé sur chacun, sans distinction. Ce jour qui se renouvelle, encore aujourd’hui. Ce jour fait pour toi, ce jour fait pour tous ceux qui placent leur foi en Jésus, mort pour leurs péchés, et ressuscité pour leur donner son Esprit.
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Pentecôte, ce jour où le rêve de Moïse
et la promesse de Joël se rencontrent.
Alors laisse ce souffle venir en toi. Rappelle-toi que tu n’es pas oublié. Que tu fais partie de ce peuple prophétique, que l’Esprit est pour toi aussi.
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Un signe. Une attente. Et maintenant, une vie à vivre, habitée.
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Pentecôte !
DU SAVOIR À L'AVOIR
Seigneur,
Tu as soufflé ton Esprit sur Moïse,
puis sur les anciens,
puis sur tout un peuple.
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Souffle aussi sur moi.
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Je ne veux pas traverser mes journées
avec mes seules forces,
mes seuls mots,
mes seules limites.
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Remplis-moi de ton Esprit.
Apprends-moi à écouter,
à parler quand il faut,
à aimer comme toi.
Fais de moi un signe vivant de ta présence.
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Amen.
un MOI pour AIMER mieux
Arrête-toi un instant pour respirer ce souffle de l’Esprit. Pas besoin d’attendre une grande émotion ou un miracle spectaculaire. Commence simplement là où tu es. Prends quelques minutes dans le calme.
Demande à Dieu :
« Fais de moi quelqu’un qui porte ton souffle. Rends-moi sensible à ta voix. Aide-moi à aimer, à écouter, à parler quand il le faut… comme un prophète ordinaire, mais habité. »
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Ensuite, tends l’oreille dans ta journée. Peut-être que l’Esprit voudra t’inspirer une parole d’encouragement pour quelqu’un, une attitude différente, un geste simple d’amour. Sois attentif.
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Tu n’as pas besoin d’être parfait, ni spirituellement “au top”. Le signe t’est déjà donné. La promesse est pour toi. Alors avance, humblement… mais avec confiance.
Le témoignage du jour
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