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14 mars
La Croix... Dieu nous est rendu favorable

En effet,  Dieu était en Christ, réconciliant les hommes avec lui-même, sans tenir compte de leurs fautes.

2 Corinthiens 5.17-21

Alors que nous étions ses ennemis, Dieu nous a réconciliés avec lui par la mort de son Fils.

Paul, en Romains 5.10

 

Et nous voilà sur un thème peu apprécié de notre société moderne. Très peu apprécié, même. Et pourtant tellement biblique, tellement réel aussi : celui de la colère de Dieu.

Si nous ne refusons d’affronter ce thème de la colère de Dieu, c’est parce que nous tentons de minimiser au maximum la portée de nos offenses, et le nombre !

 

Chacun de nos péchés est une offense faite à Dieu. Sa sainteté absolue ne met pas en sourdine le mal de nos offenses, au contraire. Plus un être est saint, plus il ressent avec vigueur la morsure du mal et sa noirceur.

Nos péchés (les actes que nous faisons alors qu’ils sont interdits) et nos iniquités (les actes que nous ne faisons pas alors qu’ils sont demandés) offensent la personne de Dieu et provoquent sa colère.

 

Et, bibliquement, le sacrifice est là pour apaiser sa colère. Non pas parce que Dieu aurait besoin de se venger, non ! Mais parce que le mal doit être puni, à sa juste valeur. C’est tellement injuste de commettre le mal ! tellement faux de ne pas faire le bien qui est à notre portée.

Le sacrifice nous rend Dieu propice ; les termes de propitiatoire ou de sacrifice de propitiation, présents dans l’Ancien Testament vont dans ce sens. 

 

Plus un être est saint, plus il ressent avec vigueur
la morsure du mal et sa noirceur.

 

Oh ! Je sais ! … et je le ressens dans mon âme : une partie de moi refuse de regarder cette réalité en face. J’essaie de l’éviter, je tente une esquive. Parce que je n’aime pas penser que le mal que je commets a un tel retentissement, je le minimise tellement.

Et j’évite d’y penser aussi parce que notre modernité a fait de Dieu un copain si cool qu’il ne pourra pas - même s’il le dit ! - se mettre en colère, surtout pas contre des enfants si sympathiques et obéissants que nous.

Monde moderne,… Dieu n’est pas une poule mouillée ! Il est un être d’une si absolue sainteté que même mes plus petites iniquités viennent l’offenser. 

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Elle est lourde, la dette. Elle est puissante, l’offense.

Et ce n’est pas à Dieu de s’excuser d’être offensé et de se mettre en colère. C’est à nous de nous agenouiller, d’ouvrir les yeux, de regretter, de reconnaître, et d’abdiquer.

Elle est lourde, la dette. Elle est puissante, l’offense.

 

La réalité est là et je ne peux pas la nier, ni l’éviter.

Le péché – mon péché – atteint le coeur de Dieu et offense sa personne. Et la seule manière de me réconcilier avec lui, c’est qu’un prix soit payé. Le Fils de Dieu le savait. C’est pour cela qu’il s’incarne et qu’il se donne. Librement. Par amour.

Par le sacrifice volontaire et aimant du Fils, l’offense est réparée, la colère apaisée, Dieu nous est à nouveau propice.

Dieu nous est à nouveau propice.

 

La colère a disparu, la réconciliation peut avoir lieu. Plus rien ne vient empêcher la communion entre Dieu et nous. Dieu peut m’adopter sans freins, il peut placer en moi son Esprit, m’aimer, m’intégrer dans son plan, dans sa famille. 

Une nouvelle vie commence.

« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées, voici : toutes choses sont devenue nouvelles. Tout cela est l’oeuvre de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par le Christ et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. » 1 Co 5.17-18

Plus rien ne vient empêcher la communion entre Dieu et nous.

Du savoir à l'avoir_logo.png

DU SAVOIR À L'AVOIR

Jésus. Seigneur.

Tu donnes ta vie pour que je puisse vivre, et que nous soyons réconciliés. Toi et moi, mon Dieu, mon Roi, réconciliés. Quel cadeau, cette communion avec toi.

Je veux la saisir, et m’en nourrir. Grâce à ton sacrifice, plus rien ne m’empêche d’être en communion avec toi. C’est le plus grand cadeau de ma vie. Aide-moi à m’en souvenir.

Ce que tu as fait pour moi, est bouleversant, Jésus. C’est pour toi que je veux vivre.

 

Je t’adore. 

Un moi pour aimer mieux_logo.png

un MOI pour AIMER mieux

C’est l’heure de pardonner.

Si le sacrifice de Jésus a permis d’apaiser la colère de Dieu, je pense qu’il est suffisant aussi pour apaiser la nôtre.

On ne pardonne pas parce que l’offense était faible. On pardonne parce que le sacrifice de Jésus a suffi. Il est mort pour payer le prix du mal qui nous a été fait.

Remettons à Dieu les dettes que notre offenseur nous doit. Et laissons le sacrifice de Jésus venir apaiser notre colère.

Laissons Dieu libérer en nous le pardon qu’il est temps que nous libérions. Ne puisons pas dans nos propres forces. Puisons dans la source qui a permis à Dieu de nous pardonner … et prolongeons le pardon de Dieu sur ceux qui nous ont offensés.

 

C’est trop important pour remettre cela à plus tard. 

Le témoignage du jour

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