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4 mars
La première pâque...
un Dieu qui délivre

Vous mangerez l’agneau à la hâte, prêts à partir : la ceinture nouée aux reins, les sandales aux pieds et le bâton à la main. Ce sera la Pâque que l’on célébrera en l’honneur de l’Eternel. Je parcourrai l’Egypte cette nuit-là et je frapperai tout premier-né dans le pays, homme et bête, et j’exercerai ainsi mes jugements contre tous les dieux de l’Egypte ;
je suis l’Eternel. Le sang sera pour vous un signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang, je passerai
par-dessus vous. Ainsi le fléau destructeur ne vous atteindra pas lorsque je frapperai l’Egypte.

Exode 12.11-13

 

Quatre cent trente ans d’esclavage. Un esclavage dur.

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Preuve en est la directive donnée par le pharaon de tuer tous les nouveaux-nés mâles. Ce décret d’Exode 1.16 est un des indicateurs de ce que le peuple d’Israël endurait depuis des décennies.

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A la lecture des premiers chapitres du livre de l’Exode, qui décrivent la souffrance puis la délivrance du peuple issu d’Abraham, on voit que les circonstances qui précèdent la libération deviennent encore plus difficiles à supporter. 

La situation du peuple d’Israël était humainement désespérée, et désespérante.

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La situation du peuple d’Israël était humainement désespérée,
et désespérante.

 

Quatre cent trente ans d’esclavage. 

 

Et, durant plusieurs semaines, avec le retour de Moïse qui affronte Pharaon se produisent des plaies à répétition, des jugements contre le peuple d’Egypte, son chef et ses dieux. Les « dix plaies d’Egypte » s’abattent sur les Egyptiens, mais épargnent le peuple hébreu. Arrive alors la dernière sanction, brutale, fatale, suite à l’entêtement et au durcissement du coeur de Pharaon : la mort des premiers-nés.

 

« Esclave ! Captif ! Nous prêtons si peu d'attention à ce mot et à toute l'horreur qu'il contient. Nous ne savons pas ce que c'est qu'un esclave, nous n'avons pas été prisonniers, nous en parlons légèrement sans comprendre qu'il s'agit là pour l'homme du pire et du meilleur et du problème unique de toute sa destinée. Sans doute, les hommes de la Bible savaient mieux ce qu'ils disaient, quand ils parlaient d'esclaves, et c'est pourquoi le mot de racheté avait aussi une résonance tout autre. Un homme racheté était vraiment, pour eux, celui auquel était arrivée la chose la plus inespérée, la plus absolument magnifique, la plus jubilante qui puisse exister. C'était l'homme qui avait vu s'ouvrir la porte de sa tombe, et retrouvé tout d'un coup la surface lumineuse de la vie et le cours du temps, et la présence des êtres, et qui s'en allait, par les chemins du monde, ivre de reconnaissance, titubant de joie et ne pouvant plus s'arrêter de dire : «  Le Seigneur est mon Libérateur.» (2 Sa 22.2) » 

Roland De Pury

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Quatre cents ans d’esclavage. Et en une nuit, la liberté.

En une nuit la délivrance. Sans avoir combattu, sans avoir fait quoi que ce soit.

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En une nuit, ça se décide : on part, on s’en va. Tous ensemble, comme un seul homme. Une délivrance acquise sans combattre.

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Une colonne de nuée le jour, pour les guider. 

Une colonne de nuée la nuit, pour les précéder.

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Quatre cents ans d’esclavage. Et en une nuit, la liberté.

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Le peuple fait quelques jours de marche, puis il se retrouve en face de la mer des roseaux. La route est barrée. Et voilà l’armée égyptienne qui relance le combat avec, à sa tête, Pharaon revenu sur sa décision de laisser sa main-d’oeuvre s’en aller. La panique s’en mêle, elle est compréhensible.

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Vient alors l’ordre de Dieu, à Moïse, de tendre son bâton vers la mer pour la fendre en deux. Dieu fait ce que Dieu seul peut faire, quand Moïse fait ce que Dieu lui demande de faire. Et le vent qui se lève, violent, durant toute la nuit et qui trace un chemin dans l’impossible.

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Au matin, le peuple d’Israël, esclave encore il y a moins d’une semaine, traverse la mer, qui se refermera sur l’armée égyptienne. L’Eternel combat pour eux (Exode 14.14). 

 

Le peuple hébreu est mis au bénéfice d’un combat remporté, qui n’a pas été le sien, et dans lequel il doit entrer. Voilà son quotidien.

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Le peuple hébreu est mis au bénéfice d’un combat remporté,

qui n’a pas été le sien, et dans lequel il doit entrer. Voilà son quotidien.

 

Bien sûr, il y aura des miracles (la manne, les cailles,…), bien sûr il y aura des épreuves (l’eau de Mara, les serpents du désert,…), mais surtout il y aura la présence de Dieu et sa guidance, par sa Parole. Il y aura un temple à monter : le tabernacle. Il y aura des épisodes de foi et de courage ; il y aura des épisodes de désobéissance et de débâcle. 

 

Pâques, c’est l’histoire d’un peuple qui change de maître, et qui va devoir apprendre à le connaître à lui faire confiance, et accepter de se laisser guider dans la joie de dépendre de ce Dieu qui l’a libéré.

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Le peuple d’Israël a quitté l’Egypte en une seule nuit, mais « l’Egypte » a fait plus long, elle, pour sortir de leur vie.

 

Lectures en plus : Exode 12.1-14 et 31-42

Du savoir à l'avoir_logo.png

DU SAVOIR À L'AVOIR

Seigneur mon Dieu, mon libérateur, merci.

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Merci pour le Maître que tu es pour ma vie.

Merci pour ta guidance, merci pour ton amour.

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Permets-moi, Jésus, quand je traverse le désert, de continuer à te faire confiance, à accueillir ta présence, même si tout ne se passe pas comme je l’aurais voulu, comme je l’avais rêvé.

 

Tu es mon maître, Jésus, et en toi je veux espérer. 

Amen. 

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un MOI pour AIMER mieux

Une petite phrase à apprendre par coeur, aujourd’hui :

 

Dieu fait ce que Dieu seul peut faire, quand je fais ce qu’il me demande de faire.

Le témoignage du jour

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