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22 mars

Guéris

Ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé.

Et nous, nous l’avons considéré comme puni, frappé par Dieu et humilié.

Mais lui, il était blessé à cause de nos transgressions, brisé à cause de nos fautes : la punition qui nous donne la paix est tombée sur lui, et c’est par ses blessures que nous sommes guéris.

Esaïe 53.4-5

 

Dans cette prophétie magistrale – certainement l’une des plus connue et citée de l’Ancien Testament – Esaïe nous parle du Messie et de son œuvre à la croix. Jésus est brisé à cause de nos fautes ; la punition que nous méritions retombe sur lui ; par ses blessures, nous sommes guéris.

 

Nous sommes guéris... mais de quelle maladie ?

 

Alors que notre culture occidentale et matérialiste fait de la « toute santé » et de « l’éternelle jeunesse » un sujet central – pour ne pas dire une idole – nous sommes instinctivement tentés de penser à la maladie physique. Si Jésus est mort à la croix, c’est pour que nous n’ayons plus à vivre la souffrance et la maladie sur cette terre, non ?

 

Oui et non... ou plutôt non et oui...

 

« Non » parce que Jésus ne visait jamais la terre en priorité, il visait d’abord le ciel... 

Et « oui » parce que, dans son extrême bonté, l’œuvre du Christ à Pâques nous permet – à nous humains sur terre – de goûter par avance à un bout du ciel ici-bas.

Jésus ne visait jamais la terre en priorité, il visait d’abord le ciel.

 

Dans le contexte d’Esaïe 53, la maladie dont nous sommes guéris, c’est d’abord et très clairement le péché. C’est la plus grande maladie que nous puissions connaître, parce que c’est la seule qui puisse nous séparer de Dieu. C’est la seule maladie qui puisse nous amener à la mort éternelle, qui puisse nous séparer à jamais de la présence glorieuse de Dieu.

C’est d’abord et très clairement de cette maladie-là que Jésus vient nous sauver !

Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus

et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur,

car ce qui existait avant a disparu.

Apocalypse 21.4

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Jésus n’est pas mort en priorité pour notre confort, mais pour nous éviter la maladie qui mène à la mort. Il s’est donné pour qu’un jour la maladie – apparue dans le monde suite à la chute – soit totalement éradiquée.

Jésus n’est pas mort en priorité pour notre confort,

mais pour nous éviter la maladie qui mène à la mort.

 

Mais à Pâques, un espace nous a été ouvert. Le sang du Christ nous met au bénéfice d’un avant-goût de cet avenir glorieux et magnifique. Et cet avant-goût, c’est pour maintenant, c’est pour ici, et c’est puissant !

Nous savons que, jusqu’à maintenant, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’accouchement. Et ce n’est pas elle seule qui soupire, mais nous aussi, qui avons pourtant dans l’Esprit un avant-goût de cet avenir, nous soupirons en nous-mêmes en attendant l’adoption, la libération de notre corps.

Romains 8.22-23

 

Cet avant-goût, c’est pour maintenant,

c’est pour ici, et c’est puissant !

 

Nous ne savons pas quelle est la proportion exacte de cet avant-goût face à l’entièreté du salut qui nous attend auprès du Père. Et peu importe. Mais ce que nous savons, c’est que le Christ nous appelle à désirer – et à vivre – l’entièreté de cet avant-goût.

 

Il nous appelle à marcher dans ses pas et à saisir pleinement ses promesses dans la foi. Et si cet avant-goût ce n’est que le 3 % de l’entier, vivons le 100% de ce 3% !

 

Le soir venu, on amena vers Jésus de nombreux démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole et guérit tous les malades. Ainsi s’accomplit ce que le prophète Esaïe avait annoncé : Il a pris nos faiblesses et il s’est chargé de nos maladies.

Matthieu 8.16-17

 

Guérissez les malades, purifiez les lépreux, chassez les démons.

Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.

Matthieu 10.8

Du savoir à l'avoir_logo.png

DU SAVOIR À L'AVOIR

Seigneur,

 

Renouvelle en moi le don de la foi !

Le don de croire que tu agis aujourd'hui dans ce monde, que tu guéris.

 

Et renouvelle aussi en moi le don de la persévérance !

Le don de croire que tu es bon, même si ma guérison – ou celle de mes proches – n’aura lieu qu’après notre passage sur terre.

 

Renouvelle-toi en moi Jésus !

Amen.

Un moi pour aimer mieux_logo.png

un MOI pour AIMER mieux

« Un jour, toute maladie sera exclue de la création rachetée. Il y aura une nouvelle terre ; nous aurons un nouveau corps. La mort sera engloutie dans la vie éternelle (1 Corinthiens 15.54 ; 2 Corinthiens 5.4). Le loup et l'agneau paitront ensemble, le lion, comme le bœuf, mangera de la paille (Esaie 65.25). Tous ceux qui aiment Christ entonneront des chants de reconnaissance à l'Agneau immolé pour nous racheter du péché, de la mort et de la maladie. » 

 

(John Piper, « Pour quoi Jésus doit mourir, 50 raisons derrière la Passion », p. 54).

 

Quelles perspectives glorieuses !

Qu’est-ce que cela fait monter en toi ?

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Le témoignage du jour

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