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23 mars

L'oeuvre est magistrale

Il est devenu, pour tous ceux qui lui obéissent, l’auteur d’un salut éternel.

Hébreux 5.9

 

Imagine qu’en visitant le musée Van Gogh à Amsterdam, ou le musée Rembrandt, tu remarques qu’un visiteur prenne un pinceau, et commence à amener quelques retouches, quelques petits traits.

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Du coup, le visiteur suivant, emporté dans son élan, se met lui aussi au travail, parce qu’il trouve que, sur un détail du tableau, il manque un petit quelque chose, presque rien, mais quand même juste un petit quelque chose. Et il y va, il l’ajoute.

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Puis un troisième, qui, lui, ressent qu’il y a un peu trop de couleur à tel et tel endroit, … alors il sort une gomme. 

 

Tu te dirais : « non, mais on va où, là ? … quelle audace ! quel toupet de  toucher à cette oeuvre magistrale ? C’est un Rembrandt ! C’est un Van Gogh ! C’est parfait… on n’y touche pas ! L’oeuvre est magistrale. » 

 

L’impression ressentie face à cette situation décrite pour un tableau d’un grand maître n’a pas de commune mesure avec celle qu’on devrait ressentir si on touchait à l’oeuvre dont on parle depuis bientôt un mois : l’oeuvre accomplie et achevée à la croix.

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Son auteur ? Jésus-Christ, Dieu le Fils. Toutes les étapes de sa vie, tous les événements de son ministère, tous les traits de son caractère concourent à la réalisation de cette oeuvre-là. C’est son oeuvre. C’est son heure.

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L’oeuvre est magistrale.

 

C’est sa seconde oeuvre, en fait. La première - magistrale, déjà ! - s’intitule « Création »… une oeuvre empreinte d’une infinie beauté, d’une suprême puissance et qui suscite l’adoration, tant dans l’infiniment petit que dans l’infiniment grand. « Tout a été fait par lui, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans lui ».

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Création

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Sa seconde oeuvre n’est en rien moindre que la première. Au contraire. Toute autant belle, et puissante, elle est encore plus personnelle et touchante. Et elle est infinie. Sa première oeuvre s’éteindra, un jour. Elle pâlira. Celle-là, non. Elle est infinie. Elle s’appelle « Rédemption ». Et elle suscite, encore plus que la première, l’adoration.

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Rédemption

 

L’oeuvre est magistrale, et l’oeuvre est terminée. Rien à retoucher. Ce serait un sacrilège, même … mêlé d’un orgueil démesuré, de vouloir rajouter quoi que ce soit à l’oeuvre aboutie et définitive, Jésus.

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L’auteur du salut, c’est Jésus. Et la bonne nouvelle à annoncer, c’est que le salut est accompli. Le tableau est fini. Le chemin ouvert. Le repas est prêt. Plus rien à faire, nous. Tout est accompli. L’oeuvre magistrale du salut est terminée. Ne reste plus qu’à y entrer.

 

L’oeuvre magistrale du salut est terminée. Ne reste plus qu’à y entrer.

 

J’ose espérer que personne n’aura ni l’audace, ni l’orgueil, ni l’idée de proposer une quelconque amélioration, un quelconque rajout à l’oeuvre du Fils unique de Dieu qui donne sa vie pour nous. Il est le grand Maître d’un salut éternel, d’une délivrance sans pareil. L’auteur du rachat et de la réconciliation.

 

Dieu le Fils, créateur du visible comme de l’invisible, a terminé sa seconde oeuvre : c’est l’oeuvre de la rédemption. Tout est accompli. A la croix. Elle est magistrale.

 

L’oeuvre du salut, qui règle le problème du péché pour l’entier de l’humanité, est pleinement accomplie. Notre Grand-Prêtre peut désormais s’asseoir, et se reposer. L’oeuvre est terminée.

 

Par la foi en lui, je reçois son oeuvre, cette nouvelle création. Et son salut devient mien par l’oeuvre de son Esprit en moi.

 

Il est le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par lui.

Jean 14.6

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DU SAVOIR À L'AVOIR

A toi la gloire, Seigneur. A toi la gloire, Jésus.

Tu es l’auteur merveilleux d’un salut fabuleux.

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Et ton immense bonté te pousse à me donner ce que tu as acquis. Ton salut est prêt, il est accompli.

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C’est ton salut parfait que je veux recevoir, ton salut entier dans lequel je veux entrer.

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Viens, saint-Esprit ! Unis ma vie à ce salut déjà accompli !  

A toi seul la gloire pour ce salut parfait que tu as tissé.

Ce salut t’a tout coûté.

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Quel cadeau d’avoir un tel sauveur, et de te connaître, Jésus.

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un MOI pour AIMER mieux

A table !​

… c’est souvent comme ça qu’on annonce aux enfants ou aux convives que le repas est prêt.

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Et si on recommençait à le dire à nos amis : le festin est prêt ! Le salut accompli !

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Si l’orgueil les pousse à refuser l’invitation, c’est leur responsabilité. Mais c’est la nôtre d’annoncer la bonne nouvelle que le salut est prêt.

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Choisis un ami, ou un membre de ta famille, pas encore converti, et engage-toi à prier pour lui durant la dernière semaine de ce Moi pour AIMER.

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Demande à Dieu le courage de lui annoncer la bonne nouvelle que la table est mise, le repas prêt, le salut accompli.

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A table !

Le témoignage du jour

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