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30 mars

La foi dans l'épreuve

Joseph prit le corps, l’enveloppa dans un drap de lin pur

et le déposa dans un tombeau neuf qu’il s’était fait creuser dans la roche.

Puis il roula une grande pierre à l’entrée du tombeau et s’en alla.

Marie de Magdala et l’autre Marie étaient là, assises vis-à-vis du tombeau.

Matthieu 27.50-61

 

Marie de Magdala et l’autre Marie étaient là, assises vis-à-vis du tombeau.

 

On connaît tous ce sentiment d’épuisement à la suite d’émotions de forte intensité après avoir mené une bataille acharnée contre ce que l’on savait probablement inéluctable. On se sent vidé, anéanti ! Tout se finit si brutalement, nous laissant dans l’abattement et l’impuissance.

 

Les disciples et amis de Jésus avaient vécu les événements entre son arrestation et sa crucifixion avec toute l’intensité et le déchirement que l’on peut imaginer. En réalité, les Évangiles ne rapportent rien de précis sur la manière dont ils ont vécu cette période. Le récit où Jésus apparaît aux deux disciples sur le chemin d’Emmaüs (Luc 24.13-27) et la conversation qui nous est rapportée nous laisse entrevoir qu’ils étaient plongés dans une grande tristesse (Luc 24.17) et que la perplexité et le désespoir les submergeaient.

« Nous avions espéré… mais hélas… ! »

Luc 24.21

 

Leur perception de ce que Jésus allait faire n’avait rien à voir avec la réalité tragique qu’ils étaient en train de vivre : la perte de leur bien-aimé Jésus et tout ce qu’il représentait. Tout s’était arrêté si brusquement avec le dernier souffle de Jésus : la désillusion a dû s’emparer d’eux, les souvenirs les envahir et l’espoir (d’un monde meilleur !) s’évanouir.

Quel sens donner à tout ce qu’ils avaient vécu jusque-là avec Jésus ? Tout s’était arrêté si brusquement avec le dernier souffle de Jésus.

Tout s’était arrêté si brusquement avec le dernier souffle de Jésus.

 

Marie de Magdala et l’autre Marie, quant à elles, ont accompagné Jésus, ou plutôt sa dépouille, jusqu’au bout ; elles sont même restées assises là, regardant le tombeau sans le voir, tant leur douleur et leur incompréhension les submergeaient.

Elles savaient qu’il était mort, probablement sans parvenir à y croire. 

 

L’intervalle entre la mort de Jésus et sa résurrection est certainement à l’image de ce qui se passe lorsque l’épreuve survient dans nos vies et que nos plans chavirent. On n’est jamais prêt à subir le pire, même quand on pense s’y être préparé. Tout simplement parce que la réalité douloureuse est en discordance avec ce que nous espérions au fond de nous.

Elle est même dissonante par rapport à ce que l’on croyait savoir de Dieu.

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Et on reste assis, là, contemplant, hébété, ce qui est « mort ». Quand la désillusion traverse nos existences, on s’imagine alors que la nature de Dieu a changé, que sa bonté n’était qu’une illusion, sa justice un leurre et son amour une vue de l’esprit.

Ce que l’on vit ne concorde pas avec Dieu et ses promesses d’une vie en abondance. 

 

C’est là que le maillon de la foi fait la différence.

J’ai le choix entre aligner l’image que je me forge de Dieu sur mes sentiments (qui sont du reste bien réels) ou aligner mes sentiments sur qui est Dieu de toute éternité.

C’est là que le maillon de la foi fait la différence.

La foi en Dieu, et en qui Il est, peut alors prendre le relais quand les événements veulent me faire croire le contraire de ce qu’Il est !

 

C’est vrai, dans nos parcours de vie parsemés d’épreuves, la désillusion et la perplexité sont une station possible, mais en aucun cas le terminus. C’est précisément dans ces moments-là que nous pouvons mettre en pratique ce simple conseil des « deux personnages vêtus d’habits étincelants » adressé aux femmes vers le tombeau : « Rappelez-vous ce qu’il vous disait… » (Luc 24.6).

« Rappelez-vous ce qu’il vous disait… »

Luc 24.6

 

Quand l’épreuve fait tout sombrer, ne nous accrochons pas à ce qui est en train de « mourir », mais accrochons-nous avec force et détermination à ce qui est vivant, à Dieu et Sa Parole ! Rappelons la Vérité à notre âme !

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DU SAVOIR À L'AVOIR

Mon Dieu, lorsque je suis accablé par tant de difficultés, fais-moi la grâce de pouvoir orienter mes pensées vers les réalités de Ton Ciel, celui où tu règnes ! (Colossiens 3.1-2)

Fais-moi la grâce de ne pas rester bloqué dans tous les sentiments négatifs que génère en moi l’épreuve, pour laisser place à l’espoir en toi !

Au cœur de la tempête, fais-moi la grâce de te voir, Jésus, tel que tu es de toute éternité et non tel que je souhaiterais te voir !

Amen.

Un moi pour aimer mieux_logo.png

un MOI pour AIMER mieux

« Rappelez-vous ce qu’il vous disait » … rappelle-toi d’une parole que Dieu a dite à ton coeur ces dernières années ?

Ecris-la, calligraphie-la, et affiche-la sur la porte de ton frigo.

Le témoignage du jour

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