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2 mars

Liberté ?

Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : Laisse aller mon peuple

pour qu’il célèbre une fête en mon honneur au désert.

Moïse, en Exode 5.1

 

C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis.

Paul, en Galates 5.1

 

Pâques, bien sûr, c’est un message de délivrance, de liberté retrouvée, par rapport aux pires ennemis de nos vies. Ce message est déjà porté par la première pâque, qui ouvre le chemin de la liberté au peuple d’Israël, tenu captif d’un esclavage sévère qui a duré sur plus de quatre siècles. 

Enfin libres ! Libres enfin !

Enfin libres !

Libres enfin !

 

  • C’est pour nous obtenir la liberté – la vraie liberté – que Jésus donne sa vie à Pâques, n’est-ce pas ?

  • Certainement !

… À condition de bien comprendre le concept de liberté, et de le dévêtir des habits que notre siècle et notre culture lui font porter et qui ressemblent plus à des blousons de rébellion et d’auto-affirmation qu’à une chemise de lin légère et apaisée.  

 

On a fait de la liberté un prétexte d’indépendance, d’autodétermination. « Je fais ce que je veux, quand je veux, où je veux, avec qui je veux ». Comme si je ne dépendais de rien d’autre que de moi. 

C’est alléchant, oui … mais c’est trompeur. Et potentiellement mortel. 

 

La liberté de l’homme, avant tout, s’inscrit dans le cadre d’un monde créé. 

Devenir libre, ce n’est jamais devenir Dieu.

Devenir libre, c’est être libéré d’une force qui nous empêche de nous réjouir d’appartenir à Dieu ; être libéré d’une puissance mensongère qui nous fait trouver néfaste et détestable l’idée de dépendre de Dieu. Quand bien même il serait bon. 

 

La liberté, c’est retrouver l’état pour lequel nous avons été créés. C’est ça être libre. Libre de dépendre de Dieu, libre de l’aimer, libre de le servir avec joie. Libre de dépendre de lui et d’aimer cette condition-là. 

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La liberté, c’est retrouver l’état pour lequel nous avons été créés.

 

Une image – quelle qu’elle soit – est dépendante de son original. Dans le cadre de formations, j’ai souvent demandé à mes jeunes de me faire l’image d’un serval. Cet exercice est très formateur. Parce qu’il est frustrant, irritant et quasi impossible de faire l’image de quelque chose qu’on ne connaît pas.

Si j’ignore ce qu’est un serval, ni à quoi il ressemble, cet exercice de dessin n’a aucun de sens. Alors on essaie, on invente : on fait un cerf dans un val, on dessine un demi-cerveau (eh oui, un serval, deux cerveaux !).

Certains sont tout fiers de dessiner, avec une grande précaution, un narval. Et ils sont fiers … jusqu’au moment où on leur dit : « ça, c’est un narval, pas un serval ». 

Grosse désillusion.

Seuls ceux qui savent ce qu’est un serval trouvent cet exercice sensé. C’est normal. 

Il paraît, en effet, insensé de représenter une image si on ne sait pas quel est l’original. Parce que l’image est liée à l’original, elle en est dépendante.

Complètement dépendante même. Existentiellement dépendante. 

Ontologiquement (si, si, ça existe !) dépendante. 

 

Créé en image de Dieu, l’être humain – qu’il le veuille ou non ! –  est dépendant de son original. 

La vraie question d’une créature n’est pas de savoir si elle est dépendante ou pas. La vraie question, c’est savoir de qui elle dépend ? Sa liberté se jouera là. 

 

Toute créature est dépendante de son créateur. Toute image est dépendante de son original.

La vraie liberté, c’est être libre de dépendre d’un Dieu qui m’aime vraiment. C’est pour cette liberté-là que le Christ, à Pâques, nous a affranchis.

Libres de dépendre de lui. 

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DU SAVOIR À L'AVOIR

Je reconnais, Jésus, qu’il existe au fond de moi des racines de rébellion, une irritation d’être créature, de ne pas être comme Dieu … comme toi.

Pardon, Seigneur, pour ce désir profond de vouloir être plus que moi, de vouloir être toi.

Aujourd'hui, Jésus, je résiste à cette envie d'être plus que créature, à cette envie folle d’être indépendant de toi, à ce mensonge qui me fait croire que ça pourrait être faisable, à cette folie qui me le fait désirer. 
Et je remplace ma rébellion d’indépendance par une joie de dépendre de toi. Une joie de t’aimer.

Je reçois de toi cette joie de dépendre de toi, et te d’aimer. De te servir, librement, sans entraves, sans freins, sans brides. Tu m’as créé libre de t’adorer, libre de jouir de ta présence et de ton amour. Fais-moi retrouver cette liberté-là. 

Un moi pour aimer mieux_logo.png

un MOI pour AIMER mieux

Ces thématiques de la liberté retrouvée, de la délivrance, nous posent une question dans la conduite de nos vies et de nos choix.

 

De quelle activité, de quelle substance, de quel regard es-tu devenu dépendant ces derniers temps ?

Prends un temps authentique avec toi-même et avec Dieu, pour qu’il puisse venir t’aider à grandir dans la dépendance de lui, et dans la délivrance d’autres choses.

Le témoignage du jour

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