Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde au Père, Jésus, qui avait aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout.
Jean 13.1

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Ce jour-là, Jésus sait ! Lorsqu’il vient partager ce repas avec ses disciples, il est conscient qu’il entre dans la partie la plus exigeante de sa vie sur terre. Durant les dernières heures qu’il passe avec eux, Jésus prend le temps de les conduire au cœur de son enseignement.

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Il veut les équiper pour les aider à « tenir le coup » quand il ne sera plus là (Jean 14-16).

Ensuite par la prière, il confie ses disciples à son Père (Jean 17).

Mais, avant l’enseignement, et même avant la prière, Jésus enlève son vêtement, se revêt d’un linge puis se met aux pieds de ses disciples pour leur laver les pieds. Quand avons-nous vu un président, un général, un directeur de multinationale, une star de cinéma ou des réseaux sociaux accomplir un tel geste ?

Contexte historique : A l’époque, lorsque l’on recevait un invité, on lui donnait de l’eau pour qu’il puisse se laver les pieds. Cette tâche pouvait être confiée à un serviteur, mais en aucun cas au Maître de la maison. Et pourtant, c’est ce que Jésus fait !

Nous n’avons aucune idée des réactions ou des pensées que ce geste a suscitées chez les premiers disciples ! Et toi, qu’en aurais-tu pensé ?

Puis c’est au tour de Pierre. Dans le dialogue des versets 6 à 10, nous pouvons percevoir l’incompréhension totale de Pierre. Il passe d’un extrême à l’autre : « je n’accepterai pas que toi, mon Rabbi, tu me laves les pieds… » puis après la réponse de Jésus qu’ils ne pourraient alors plus rien partager… « alors lave-moi tout entier ».

Entre ces deux extrêmes, Jésus garde le cap : « Celui qui s’est baigné est entièrement pur, il lui suffit de se laver les pieds ». Un peu comme s’il disait : « Tu as choisi de me suivre, je t’ai pardonné, tu as donc été purifié(e) ; cependant, tes pieds sont salis par la poussière de la route ».