8 mars
La première Pâque...
Un Dieu qui guide
Exode 20.1-21
Dix paroles pour rester libre !
Ces dix paroles, ce sont des paroles prononcées par Celui qui a libéré son peuple de l’esclavage : « Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude ». Celui qui les a libérés désire maintenant les guider. Mais c’est le même désir, au fond. La même envie ! « Retrouvez la liberté de dépendre de rien d’autre que de moi ! » … voilà ce que dit Dieu à son peuple à ce moment-là.
Celui qui les a libérés désire maintenant les guider.
Les dix commandements ne sont pas dix paroles pour sangler son peuple. Ce sont dix paroles pour le maintenir en liberté, pour lui éviter de retomber dans un esclavage qui se révélerait bien plus dangereux et nocif que celui que le peuple avait connu sous la houlette de Pharaon.
Dix paroles pour ne pas tomber sous l’esclavage de la haine, du mépris ou de la jalousie.
Dix paroles pour ne pas tomber dans la servitude du travail à tout prix, de la révolte.
Dix paroles pour éviter l’engrenage du mensonge. Dix paroles pour rester libres.
Libre dans le coeur. Libre dans la tête.
Dix fois libre de dépendre de Dieu.
Le peuple hébreu avait connu la réalité de l’esclavage : utilisé jusqu’à ce que mort s’en suive, sans aucune considération, obligé de se laisser marcher dessus sans rien dire. À ce peuple né sans identité ni estime, Dieu va donner une appartenance, une valeur inestimable et un amour infini.
À ce peuple né sans identité ni estime, Dieu va donner une appartenance,
une valeur inestimable et un amour infini.
La délivrance que Dieu a gagné et offert à son peuple est un trop beau cadeau pour qu’elle soit remplacée par une autre servitude, plus grave encore, et plus profonde. Celle de l’esclavage du péché, l’esclavage de la convoitise, du mensonge, de la haine.
L’esclavage du travail, l’esclavage du sexe ou de la gloire.
Toutes les idoles de l’homme le rendent esclave. Raison pour laquelle il ne faut pas en avoir ! Ni s’en faire. Raison du premier commandement… n’avoir au coeur que le Dieu qui nous libère.
Et les neuf autres paroles de Dieu, inscrites sur les tables en pierre, sont écrites dans la même veine : éviter à une communauté de servir un maître qui ne leur veut que du mal.
N’avoir au coeur que le Dieu qui libère.
Imagine une communauté humaine qui ne connaît pas la peur de la violence, où personne ne ment, dans laquelle on peut se faire confiance. Personne ne prendrait ce qui ne lui appartient pas. Personne ne casserait un amour qui s’est construit. Personne ne mépriserait ceux qui lui ont donné la vie.
Une communauté où l’argent n’est pas adulé, où le travail ne définit pas notre vie.
Imagine une communauté où le sexe, la gloire, l’argent et le pouvoir n’ont aucune place pour nous diriger. Imagine la liberté de cette société-là !
Le mal et le péché sont des méchants maîtres esclavagistes. Jamais satisfait de ce qu’on leur sacrifie. Jamais rassasiés du mal qu’ils pourront faire subir à l’humanité.
Être libre, c’est être libre de leur pouvoir. Dix fois libres. Et ça commence par une liberté intérieure, une liberté du coeur.
« C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis.
Demeurez donc ferme et ne vous laissez pas
mettre de nouveau sous le joug de la servitude »
Paul, en Galates 5.1
DU SAVOIR À L'AVOIR
Mon Dieu, moi Roi, mon Seigneur et mon Guide,
Je reconnais que tu es le seul maître qui me libère. Je reconnais aussi que tous les autres maîtres de ma vie me retiennent en esclavage. Délivre-m’en, Père aimant.
Intérieurement, je résiste à la puissance du mensonge sur ma vie, à la puissance de l’argent de la convoitise et de la haine.
Ma valeur ne dépend de rien d’autre que de ma relation à toi. Pardonne-moi de chercher ailleurs qu’en toi le plein de mes besoins d’importance et de valeur.
Je désire faire de ton regard l’élément le plus important de ma conduite de vie ; faire de ton appréciation la boussole prioritaire de ma vie sur cette terre.
Que ta parole fonde ma valeur.
Que ta présence comble mes besoins profonds de sens et d’importance.
un MOI pour AIMER mieux
Aujourd’hui, je te propose de réécrire les 10 commandements, en commençant tes phrases par : « inutile de … »
Je te laisse un exemple : à la place de : « tu ne commettras pas de meurtre », tu pourrais mettre : « Inutile de traiter ton prochain comme un concurrent à battre pour trouver ta place, tu n’en finirais jamais. »
A la place de : « tu n’auras pas d’autres dieux que moi », tu pourrais mettre : « Inutile de te mettre sous d’autres dépendances, je t’aime. »