16 mars
Rançon et rédempteur
en même temps
Le Fils de l’homme est venu non pour être servi, mais pour servir
et donner sa vie en rançon pour beaucoup.
Jésus, en Marc 10.45
Lorsque l’on pense au terme « rançon », c’est souvent une image cinématographique d’une prise d’otages qui vient à l’esprit. Il est demandé une rançon contre la libération des personnes retenues captives. Et celui qui donne la rançon – techniquement : le rédempteur – devient le héros du film.
À Pâques, Jésus s’est fait notre rançon, parce que nous étions retenus captifs, otages du péché. Cette rançon, payée entièrement par le sacrifice de Jésus à la croix, nous libère du royaume des ténèbres et nous permet d’accéder au royaume de Dieu (Colossiens 1.12-13).
Mais ce qui donne toute sa puissance à la croix, c’est que Jésus n’a pas uniquement pourvu avec la rançon nécessaire au péché. Il n’a pas donné une rançon … il s’est – lui-même – fait rançon pour nous.
Il a non seulement offert le prix nécessaire, mais le prix, c’était lui ! Sa propre personne, son propre sang, sa propre vie. Par là même, puisque la rançon, c’est sa vie, Jésus devient rançon et rédempteur, en même temps.
Il s’est – lui-même – fait rançon pour nous.
Dans l’Ancien Testament, la rançon exigée pour les péchés du peuple était du ressort du grand-prêtre. Chaque année, ce dernier offrait à l’Éternel le sacrifice d’un animal. Le rôle du grand-prêtre était de sélectionner un animal pur et sans défaut qui pourrait couvrir les péchés du peuple.
Mais chaque année, il fallait recommencer...
À Pâques, Jésus a pourvu une fois pour toutes pour l’entier des péchés du monde. Et il ne s’est pas contenté d’annuler nos dettes, il les a payées à notre place.
Aucun animal n’était capable de supporter le poids de la rançon exigée. Aucun être humain n’était légitime pour pouvoir se présenter sans défauts ni péchés.
Alors il s’est lui-même livré.
Il s’est donné. En rançon.
Quant à Christ, (…) il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint,
non pas avec le sang de boucs et de jeunes taureaux, mais avec son propre sang.
Il nous a ainsi obtenu un rachat éternel.
Hébreux 9.11-12
Rançon inestimable.
Ce n’est pas seulement la vie d’un homme que tu donnes, c’est l’amour infini de Dieu en personne. Rançon infiniment précieuse. Rançon suffisante pour permettre la rédemption d’un nombre infini d’hommes et de femmes, de toutes nations, de toutes tribus, de tous les lieux, de tous les âges. Libres pour toujours. Reconnaissants à jamais.
Ce n’est pas seulement la vie d’un homme que tu donnes,
c’est l’amour infini de Dieu en personne.
Le prix que tu donnes, Jésus, pour nous racheter, a une valeur infinie. Ce n’est pas seulement un homme qui meurt. C’est Dieu qui se donne.
Ce qui se passe à Pâques, Seigneur, ça nous dépasse.
DU SAVOIR À L'AVOIR
Gloire à ton nom, Jésus !
Gloire à ton nom pour le prix que tu donnes pour me racheter.
Ce prix c’est ta vie. Tu la donnes en rançon pour me libérer.
Rançon et Rédempteur en même temps.
Je t’adore, Seigneur.
un MOI pour AIMER mieux
En tant que grand-prêtre, Jésus s’est donné lui-même. Il a fait de nous un royaume de prêtres (Apocalypse 1.5-6). Je suis prêtre, tu es prêtre.
Appelés, par notre témoignage, à représenter Dieu sur cette terre.
Appelés, par notre prière, et à représenter cette terre auprès de Dieu.
Faisons résonner Pâques autour de nous, en endossant ce privilège de prêtre qu’il nous confie.
Le témoignage du jour
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