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5 mars
La première Pâque...
Un Dieu qui sauve

L’Eternel parcourra l’Egypte pour la frapper. Quand il verra le sang sur le linteau et sur les deux montants de vos portes, il passera par-dessus la porte et ne permettra pas au destructeur de pénétrer dans votre maison pour porter ses coups. (…)

 

Lorsque vous serez arrivés dans le pays que l’Eternel vous donnera comme il l’a promis, vous accomplirez cette cérémonie. Lorsque vos enfants vous demanderont ce qu’elle signifie pour vous, vous leur répondrez : « C’est le sacrifice de la Pâque en l’honneur de l’Eternel qui a passé par-dessus les maisons des Israélites en Egypte lorsqu’il a frappé l’Egypte et qu’il a préservé nos familles. »

Le peuple s’agenouilla et se prosterna.

Exode 12.23-27

 

On l’a vu hier, Pâques, c’est tout un ensemble, toute une délivrance, toute une vie. 

Mais avant d’être tout ça, Pâque, c’est une nuit. Pâque c’est un repas.

Pâque, c’est un agneau et son sang sur les linteaux.

Pâque, c’est un agneau

et son sang sur les linteaux.

 

Pâque – Passah en hébreux – signifie littéralement : passer par-dessus. C’est le chemin exact pris par le fléau destructeur qui passe par-dessus les maisons des Israélites, par-dessus les portes et les linteaux, par-dessus les vies et les familles. 

Ce n’est pas la qualité de leurs relations, leur niveau de bonté et d’écoute, leur capacité de gérer les conflits ou leur désir de se pardonner qui a sauvé les familles réunies dans ces maisonnées. Rien n’est dit du niveau d’obéissance ou du degré de maturité des familles sauvées.

Obéissance à quoi, d’ailleurs ? … la Loi n’avait pas encore été donnée. 

 

Ces familles ne sont pas sauvées à cause d’elles. Leurs premiers-nés ne sont pas épargnés à cause du mérite de leurs parents. Rien n’est dit de tout cela.

Ils sont protégés du fléau destructeur, sauvé de la mort, parce qu’ils ont étendu sur les linteaux et les poteaux de leurs portes, le sang d’un agneau avec une branche d’hysope.

C’est tout. 

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La qualité de leur protection et de leur salut ne dépend pas d’eux. Elle dépend du moyen pourvu par Dieu pour les sauver.

La qualité de leur protection et de leur salut

dépend du moyen pourvu par Dieu.

 

Le moyen du salut ? … Un agneau, qu’on mangerait à la hâte, avec du pain sans levain et des herbes amères. Un agneau dont il est recommandé expressément de ne pas lui briser les os. 

 

Un agneau à qui on doit la vie. Un agneau qui a le goût du sacrifice et de la liberté. 

Tous les premiers-nés d’Israël savaient qu’ils avaient la vie sauve grâce à l’agneau qu’ils avaient sacrifié, et dont ils s’étaient nourris. C’était à lui, et non pas à eux, qu’ils devaient la vie.

Cet agneau avait le goût de la vie. Protégés par sa mort, ils étaient libres de vivre.

Reconnaissants à vie d’être encore vivants. 

Reconnaissants à vie d’être encore vivants.

 

L’évangéliste Jean fait le rapprochement de manière magistrale entre l’agneau pascal, immolé à la première Pâque de l’histoire juive, et l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde (Jn 1.29).

Sur la croix, aucun de ses os n’a été brisé (Jn 19.33 // Ex 12.46). 

Et c’est sur une branche d’hysope (Jn 19.33 // Ex 12. 22) qu’on lui apporta une éponge de vinaigre, comme pour nous rappeler que son sang protège du fléau de la mort tous ceux qui placent en lui leur foi, et se réfugient en lui.  

 

Le fléau du jugement passera par-dessus tous ceux ont mis leur confiance en lui. 

 

Le fléau du jugement passera par-dessus

tous ceux qui ont mis leur confiance en lui.

 

Lecture en plus : Exode 12.21-30

Du savoir à l'avoir_logo.png

DU SAVOIR À L'AVOIR

Si j’avais été un premier-né Israélite, cette nuit-là, Seigneur…

Si on m’avait expliqué que cet agneau sacrifié allait me sauver la vie ; qu’il fallait qu’il meure pour que je puisse vivre.

Combien je l’aurais pris dans les bras, et remercié ! 

Combien j’aurais été triste que ma vie sauve lui coûte la sienne. 

Combien j’aurais pleuré devant la fatalité qu’il doive mourir pour que je puisse vivre.

Et comment je lui aurais promis que son sacrifice n’allait pas servir à rien, et qu’il ne serait pas vain.

Il a fallu que tu meures pour que je vive. Ton sang sur les portes de ma vie me protège du fléau et de la mort éternelle. Ton sang me rend la vie. Par toi je vis.

Merci. 

Un moi pour aimer mieux_logo.png

un MOI pour AIMER mieux

Y a-t-il des frères ou des soeurs, dans ton cercle de connaissances, que tu aurais préféré que Dieu n’épargne pas ? Qui te semblent ne pas mériter sa grâce, son pardon ? Des maisons dans lesquelles tu aurais préféré voir le deuil plutôt que la délivrance ? Des ennemis, en fait ?

 

Demandons à Dieu de renouveler nos coeurs pour eux. On ne peut pas continuer à haïr comme ça. Nos coeurs ont tellement besoin d’être purifiés et remplis de Lui.

 

Je prie pour que la force du pardon puisse être décuplée dans nos communautés, dans nos relations, dans nos témoignages et nos convictions. Que le fait d’être graciés par son sacrifice multiplie en nous la joie de voir son amour se répandre partout.

Au plus grand nombre possible.

Le plus vite possible.

Le témoignage du jour

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