7 mars
La Première Pâque...
Un Dieu qui pourvoit
Alors l’Eternel dit à Moïse : Regarde, je vais faire pleuvoir du ciel sur vous du pain ; le peuple sortira et en ramassera chaque jour la ration nécessaire. Je le mettrai à l’épreuve de la sorte
et je verrai s’il se conforme ou non à mes instructions.
Exode 16.4
Sur la route de l’Exode, le peuple d’Israël a faim. Et il le dit...
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Pourquoi être sortis d’Égypte si c’est pour mourir ici dans le désert où il n’y a absolument rien à se mettre sous la dent ?
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À quoi bon le miracle incroyable de la mer Rouge qui se sépare en deux si c’est pour finir ici ?
Alors qu’il n’existe certainement aucun autre peuple dans l’univers tout entier ayant été témoin d’autant de miracles de la part de Dieu – les dix plaies en Égypte, la mer Rouge, l’eau de Mara – il semble qu’à ce moment-là, les estomacs ont le dernier mot.
Le découragement, un sentiment d’abandon. Et ça semble légitime...
Ils savaient ce qu’ils avaient quitté : une vie d’esclavage en Égypte. Ils connaissaient ce qu’ils avaient en ligne de mire : la terre promise, le pays où coule le lait et le miel.
Mais là, entre les deux, rien. Et, pour le peuple, la faim du présent résonnait plus fort que la libération passée et que la joie à venir.
La faim du présent résonnait plus fort que la libération passée et que la joie à venir.
Dieu entend cette faim et il répond ; il prend soin et il pourvoit :
« L’Éternel dit à Moïse :
« Je vais faire pleuvoir du pain pour vous depuis le ciel.
Le peuple sortira et en ramassera chaque jour la quantité nécessaire. »
Exode 16.4
Dieu n’a pas seulement pourvu le jour de la sortie d’Égypte et celui de l’entrée en Canaan, il a pourvu chaque jour au long du chemin. De la même manière, Dieu ne se contente pas de nous retirer de notre condition passée pour nous amener à la gloire éternelle. Mais il pourvoit dans notre présent.
Dieu a pourvu chaque jour au long du chemin.
Pâques, ce n’est pas seulement ce qui nous libère du passé et ce qui nous permet d’accéder à la gloire future. Pâques, c’est le moyen par lequel Dieu pourvoit pour chaque journée à vivre entre ces deux extrémités.
Jésus leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain du ciel, mais c’est mon Père qui vous donne le vrai pain du ciel. En effet, le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Ils lui dirent alors : Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là ! » Jésus leur dit : « C’est moi qui suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »
Jésus en Jean 6.32-35
Nous ne sommes pas en exode et affamés dans le désert comme le peuple d’Israël. Mais il arrive que nous passions par des déserts spirituels et que nous soyons affamés. Et il faut d’ailleurs reconnaître que la nourriture que ce monde nous propose n’amène pas la satiété, loin de là ! Mais il fait tout pour nous faire croire que cette nourriture-là pourra satisfaire notre faim.
Ce monde fait tout pour nous faire croire que la nourriture qu’il nous propose pourra satisfaire notre faim.
Dieu a pourvu pour nous en envoyant le vrai pain venu du ciel. Celui qui nourrit vraiment. Et spirituellement, nous en avons tellement besoin, chaque jour. Nous avons tellement besoin de cette nourriture venue du ciel qui, elle seule, peut satisfaire toutes les faims que nous pouvons ressentir.
« Celui qui vient à moi n’aura jamais faim » nous dit Jésus.
C’est la substance même de Pâques : avoir la possibilité de venir se nourrir vers ce Dieu qui pourvoit. Mais « venir à lui » c’est aussi un combat de chaque jour. Un combat à vivre, un combat pour cette nourriture-là et contre celle que le monde me propose.
Un combat pour désirer cette nourriture-là plus que tout autre chose.
Lectures en plus : Exode 16.14-18 ; Jean 6.22-35
DU SAVOIR À L'AVOIR
Seigneur mon Dieu, j’ai pleinement conscience que tu es un Dieu qui pourvoit. Tu aimes offrir à tes enfants ce dont ils ont le plus besoin. Mais je réalise aussi que – trop souvent – je n’ai pas assez faim.
J’aimerai combattre ce combat. Aide-moi Seigneur ; aide-moi à avoir faim de toi, chaque jour.
Aide-moi à me nourrir de cette nourriture qui peut réellement me combler.
Amen.
un MOI pour AIMER mieux
Prends quelques instants pour réfléchir à ce que tu pourrais mettre en place – de manière très concrète – pour te nourrir de cette nourriture qui t’est offerte (la Parole de Dieu, la prière, la louange).
Par exemple, que pourrais-tu faire, dès demain, pour passer ce moment avec Jésus ?
Voici – au hasard – quelques exemples :
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mettre son réveil plus tôt le matin
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profiter de vivre cela durant ses trajets
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acheter un livre de courtes méditations quotidiennes
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réduire son temps d’écran
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etc...
Le témoignage du jour
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