27 mars
Une alliance nouvelle
Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain et prononça la prière de bénédiction, puis il le rompit et le donna aux disciples en disant : « Prenez, mangez, ceci est mon corps. » Il prit ensuite une coupe et remercia Dieu, puis il la leur donna en disant : « Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui est versé pour beaucoup, pour le pardon des péchés. Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. »
Matthieu 26.26-29
Il s’agit là du dernier repas de Jésus avec ses disciples – le repas de la Pâque – avant la croix. Un repas comme il y en avait eu des dizaines d’autres, mais cette fois-ci, Jésus prend le pain et le vin – des choses si banales – et y apporte une signification toute particulière.
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Lors de ce repas, le banal devient miraculeux ; le tout simple devient merveilleux.
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Lors de ce repas, le banal devient miraculeux ;
le tout simple devient merveilleux.
« ...Ceci est mon corps... ceci est mon sang... » Ces paroles du Christ ont dû résonner de manière toute particulière dans la tête de ses disciples qui se souvenaient peut-être de l’avoir entendu dire ceci, quelque temps plus tôt, dans une synagogue de Capernaüm :
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En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez pas le corps du Fils de l’homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous-mêmes. Celui qui mange mon corps et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai le dernier jour. En effet, mon corps est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment une boisson. Celui qui mange mon corps et qui boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui.
Jésus, en Jean 6.53-57
Non seulement la Cène me ramène à la croix et me rappelle qu’il est mort pour moi, mais elle m’associe aussi à cette œuvre-là. J’en deviens le participant, le bénéficiaire. Son corps a été meurtri pour me donner la vie ; son sang a été versé pour m’offrir l’éternité.
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Son corps a été meurtri pour me donner la vie ;
son sang a été versé pour m’offrir l’éternité.
La Cène : le symbole d’une nouvelle alliance que Dieu lui-même signe avec le sang de son propre Fils. Mais cette alliance, il la signe pour moi. Cette alliance éternelle, c’est une alliance qui m’inclut, une alliance qui me renouvelle. Une nourriture spirituelle, une nourriture continuelle.
Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang.
Faites ceci en souvenir de moi toutes les fois que vous en boirez.
1 Corinthiens 11.25
La Cène, ce n’est pas le repas des élites, de ceux qui pensent avoir tout compris. C’est le repas des « tout simples » ; le repas de celles et ceux qui se savent pécheurs, mais au bénéfice d’une grâce inouïe qu’ils ne pourraient mériter.
Le Fils de Dieu a signé à leur place une alliance qu’ils ne pouvaient pas même espérer. N’empêche, c’est à Sa table qu’ils sont invités.
La Cène, c’est le repas de l’unité, un repas qui se partage, un engagement à renouveler, une nourriture à désirer.
« La Cène nous dirige et nous mène à la croix de Jésus-Christ et à sa résurrection, pour nous certifier que, quelque iniquité qu’il y ait en nous, le Seigneur ne se lasse pas de nous reconnaître et accepter pour justes ; quelque matière de mort qu’il y ait en nous, il ne se lasse pas de nous vivifier ; quelque malheur que nous vivions, il ne se lasse pas de nous remplir de joie. [...] Souvenons-nous donc que la Cène nous est donnée comme un miroir dans lequel nous pouvons contempler Jésus-Christ crucifié pour nous délivrer de la condamnation, et ressuscité pour nous acquérir la justice et la vie éternelle. » (Jean Calvin, Petit traité de la Sainte-Cène, p. 22-23).
DU SAVOIR À L'AVOIR
Merci Jésus de ne pas avoir prévu ce repas pour les élites de ce monde.
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Merci de n’avoir pas signé une alliance qui ne profiterait qu’aux riches, qu’aux forts, aux sages et aux puissants.
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Le repas que tu nous laisses pour nous souvenir de toi, c’est un repas tout simple, un repas de foi.
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Un repas pour moi, loin de la foule, dans la chambre haute.
Un repas de proximité, un repas d’alliance.
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Un repas de disciples renouvelés par ta présence.
un MOI pour AIMER mieux
Saisis l’occasion de préparer ton cœur à la prochaine Cène que tu vivras.
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Demande à Dieu qu’il te fasse désirer sa nourriture.
Demande-lui un renouvellement particulier lors de ce prochain repas.
Et prie aussi pour celles et ceux qui te viennent en tête.
Tes probables « voisins de table » de ce repas qui se partage !