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20 mars

Victorieux

Quand David a battu Goliath, en 1 Samuel 17, c’est tout le peuple d’Israël qui a été déclaré vainqueur. Pourquoi ? Parce que David, dans ce combat, représentait le peuple. C’était un combat de champions, dans le vrai sens du terme.

Les deux camps – les Israélites et les Philistins – avaient choisi leurs champions, et celui des deux qui gagnait ferait gagner le peuple, tout le peuple.

 

David, contre Goliath, ne combat pas seulement pour le peuple… il combat en tant que peuple, il combat en tant que représentant du peuple d’Israël. Il est son champion. S’il perd, tout Israël perd. S’il gagne, tout Israël gagne.

 

Ce combat préfigure un combat bien plus important encore. Un combat contre la mort. C’est le « Fils de David » qui s’avance. Représentant non seulement d’un peuple, mais de l’humanité. Chef d’alliance, notre champion, Jésus nous représente dans ce face à face contre la mort. 

S’il perd, tout le monde perd.

S’il gagne, tout le monde gagne.

S’il perd, tout le monde perd.

S’il gagne, tout le monde gagne.

 

Pour vaincre la mort, il a fallu qu’il la connaisse. Pour la terrasser, il a fallu qu’il l’affronte, qu’il la vive, qu’il la traverse. La lance que le soldat romain enfonce dans son flanc sans que Jésus ne réagisse prouve que Jésus était mort. Bel et bien mort.

Notre champion était entré dans le terrain de la mort, dans son royaume, sur le champ de bataille. Personne – à part lui – n’avait prédit sa victoire. Elle se jouera sur le compte de ses péchés. 

S’il en a commis un, la mort le retiendra captif. Elle en aura le droit.

La victoire se jouera sur le compte de ses péchés.

 

Sauf qu’aucun péché n’est mis à son compte. La mort n’a aucune prise, aucune faille pour le retenir. D’entre les morts, Jésus se relève. Il ressuscite, conformément à ce qu’il avait dit à ses disciples. Il sort, vainqueur, de son combat contre la mort. Par sa victoire éclatante, que sa résurrection prouve définitivement, Jésus engloutit la mort. Il la gobe. « Il a anéanti la mort pour toujours » (Es 25.8).

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La mort a été engloutie dans la victoire.

O mort, où est ta victoire ?

O mort, où est ton aiguillon ?

(…) Grâces soient rendues à Dieu qui nous donne la victoire

par notre Seigneur Jésus-Christ.

1 Corinthiens 15.54-57

 

C’est en champion que Jésus se relève, en tant que notre représentant, notre chef d’alliance. Champion du monde. Sa victoire n’est pas que la sienne. S’il gagne, tout le monde gagne. 

Sa victoire devient la nôtre !

Nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.

Romains 8.32

 

Fils de David par sa lignée terrestre et Fils de Dieu par sa lignée céleste, Jésus, par sa mort, écrase « celui qui détenait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable ». Par sa résurrection, notre champion « délivre tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie détenus dans l’esclavage » (Hébreux 2.14-15).

Comme l’annonçait la toute première prophétie biblique (Genèse 3.15), Jésus écrase la tête du serpent ; ce dernier lui a mordu le talon c’est vrai. Jésus a connu la mort. Seul. Momentanément. Mais il s’en relève. Seul. Définitivement. Et il emporte avec lui les clés de la mort et du séjour des morts. Notre dernier ennemi est vaincu ! La mort du vendredi saint est engloutie dans la victoire éblouissante du dimanche de Pâque.

Jésus-Christ notre champion. Nous te devons notre victoire.

Jésus-Christ, Champion du monde.

 

La mort du vendredi saint est engloutie dans la victoire éblouissante du dimanche de Pâque.

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DU SAVOIR À L'AVOIR

Tu me représentes devant Dieu, Seigneur.

Ressuscité avec toi, victorieux avec toi, je peux vivre en nouveauté de vie, plus que vainqueur.

Sans peur de la mort.

… Il me suffit « juste » d’accepter d’être aussi crucifié avec toi, Seigneur.

Accepter que je meure, moi, mon orgueil, mon vieil homme, mon péché,… pour que, délivré de la mort, je vive. En toi.

Fais-moi désirer cela.

Fais-moi désirer ta vie plus fort que ma vie.

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un MOI pour AIMER mieux

Un verset à apprendre par coeur, pour aujourd’hui :

« Moi je suis le premier et le dernier, le vivant.

J’étais mort, et me voici vivant aux siècles des siècles.

Je tiens les clés de la mort et du séjour des morts. »

Apocalypse 1.18

Le témoignage du jour

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