6 mars
La première Pâque...
Un Dieu qui guide
L’Eternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider sur le chemin et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu’ils marchent jour et nuit. La colonne de nuée ne se retirait pas de devant le peuple pendant le jour, ni la colonne de feu pendant la nuit.
Exode 13.21-22
Tu n’as pas attendu que ton peuple t’obéisse pour le guider, Eternel. Tu l’as guidé avant qu’il ne te serve. Tu l’as sauvé avant qu’il ne te connaisse. Tu l’as aimé avant qu’il ne te suive.
Tu as guidé ton peuple avant de lui donner ta Loi. Tu l’as guidé près de toi. Tu l’as guidé vers toi. Tu te réjouissais de le rencontrer, ailleurs qu’en Egypte, sur une autre terre que celle de la servitude.
Tu te réjouissais de le rencontrer, au désert, libéré, avec un avenir à espérer.
Vous avez vu vous-mêmes ce que j’ai fait à l’Egypte :
je vous ai portés sur des ailes d’aigle et fait venir vers moi.
Exode 19.4-5
Après, bien sûr, tu lui as donné une loi, une boussole, dix paroles, pour vivre heureux, pour vivre libre, mais c’était après l’avoir sauvé, après l’avoir guidé. Pas avant. Tu ne l’as pas sauvé parce qu’il avait obéi ou pour qu’il t’obéisse… il ne le pouvait pas, il ne connaissait pas ta loi.
Tu l’as sauvé parce que tu l’aimais. Comme nous. Comme moi.
Tu l’as guidé parce que tu l’aimais. Durant la nuit par une lumière, durant le jour par une nuée, mais toujours par ton amour.
Tu l’as sauvé parce que tu l’aimais. Comme nous. Comme moi.
Tu n’as pas guidé ton peuple pour qu’il te serve et qu’il t’obéisse. Tu l’as guidé, vers toi, pour qu’il te rencontre, qu’il t’aime et qu’il t’appartienne. Tu l’as guidé vers toi pour que tu puisses demeurer avec lui, au milieu de lui.
C’est là que je les rencontrerai (…) Je demeurerai au milieu des Israélites et je serai leur Dieu.
Ils reconnaîtront que je suis l’Eternel, leur Dieu, qui les ai fait sortir du pays d’Egypte,
pour demeurer au milieu d’eux. Je suis l’Eternel, leur Dieu.
Exode 29.42 et 45
Tu l’as guidé vers toi pour que tu puisses habiter en lui. Pour que tu puisses camper avec lui, « tabernacler » au milieu de lui. Ce désir, tu l’as toujours eu, Seigneur.
Et tu viendras le concrétiser parfaitement, en Jésus (Jean 1.14) ; et dans ton peuple par ton Esprit.
Tu l’as guidé vers toi pour que tu puisses habiter en lui.
C’est fou, Seigneur, comme tes pensées sont opposées aux nôtres, comme nos voies sont différentes des tiennes. Toi, tu veux habiter parmi nous, être au coeur de ceux que tu as créés à ton image ; comme un père avec ses enfants, tu veux partager ton héritage. Et nous ?
Nous ? … nous voulons tout faire sans toi, sans vivre ce partage.
Pendant que tu parles à Moïse et que tu mets en place les moyens qui te permettraient de vivre avec ton peuple, d’avoir ta tente au milieu de ses tentes, ton tabernacle au milieu de ses sacs, … ton peuple se détourne. Il te trompe. Un adultère en pleine nuit de noces. Avec un veau d’or.
Folie de l’homme qui cherche ailleurs, toujours, au prix de sa vie, ce que tu lui donnes, par grâce au prix de ta personne.
Folie de l’homme qui cherche ailleurs, toujours, au prix de sa vie
ce que tu lui donnes, par grâce, au prix de ta personne.
Pourquoi nous te rejetons comme ça, Seigneur ?
Pourquoi notre péché est-il si profondément ancré ?
Ton peuple n’avait-il pas compris combien tu l’aimais ?
La délivrance de la Pâque n’avait-elle pas suffi pour montrer à ton peuple l’étendue de ta puissance et de ta grâce ?
Et nous, Jésus ? Et moi ?
La délivrance de Pâques n’a-t-elle pas suffi ?
Pour me prouver chaque jour l’étendue de ta puissance et de ton amour ?
DU SAVOIR À L'AVOIR
C’est parce que tu nous aimes que tu nous donnes une boussole de vie, tes paroles de loi. Et nous, Seigneur, nous tordons tellement vite les choses.
Nous croyons que c’est notre obéissance qui est la source de ton amour. Nous croyons que nous méritons.
Ce n’est pas notre obéissance qui est la source de ton amour.
C’est ton amour qui est la source de notre obéissance.
Aujourd’hui, comme jadis, tu nous conduis près de toi, pour que nous te rencontrions, pour que nous t’aimions et que nous t’appartenions.
Pourquoi, Seigneur, mon coeur a-t-il tellement vite tendance à te dire « non » ?
C’est un grand « oui » que je te dis, aujourd’hui.
Je veux te rencontrer, je veux t’aimer, et je veux t’appartenir. Complètement. Je veux que tu vives avec moi. Je le désire pour moi, et pour tous les miens. Je désire que tu vives au milieu de ma vie, au milieu de mes choix ; au milieu de ma famille, je veux que tu sois roi.
un MOI pour AIMER mieux
Dans quel domaine as-tu l’impression que l’obéissance a pris la première place, reléguant l’amour au second rang ?
Remets les choses à leur juste place.
Rien ne vole plus la joie que le devoir dépourvu d’amour.
Repère ces endroits où tu as perdu la joie dans l’exercice de ton ministère, de vie de foi.
Et remets l’amour devant. Remets la croix au centre.